Plan Sur Les Montagnes Françaises
Mémoires Gratuits : Plan Sur Les Montagnes Françaises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar andrealafraise • 19 Janvier 2015 • 1 269 Mots (6 Pages) • 1 282 Vues
I. Aménager les montagnes françaises, des territoires à transformer et à équiper :
1- Des territoires transformés par la métropolisation : Des territoires sont "victimes" de processus sélectifs qui les rendent marginaux. L'intensification des polarisations liées à la métropolisation du territoire national entraine une intensification des flux mais ne contribue pas à une redistribution homogène de ces derniers. Des espaces sont simplement traversés par des échanges auxquels ils ne participent pas : c'est l'effet tunnel que l'on retrouve en Bourgogne par exemple, ie dans le massif du Morvan.
2- Des espaces touristiques restreints qui marquent les paysages : Le tourisme de sports d’hiver, symbolisé par : Courchevel, Val d’Isère ou Chamonix. Il a débuté dans les années 1960, avec le « plan neige » dont le but était de mettre en valeur les terroirs alpins. La station « type » est incarnée par La Plagne : barre d’immeubles facile d’accès en voiture. Le TGV dessert aujourd’hui des petites villes montagnardes (Bourg-Saint-Maurice, Moûtiers), reliées aux stations de ski les plus fréquentées. Les autoroutes remontent la plupart des vallées alpines. Ces accès facilités ont permis la diversification de la clientèle et l’arrivée de catégories sociales moins aisées en contrepartie de séjours moins éloignés.
3- La montagne accueille des activités et des équipements industriels lourds : la station de Valmorel ou des Karellis en Savoie est un exemple de station de quatrième génération. L’aménagement de ces stations a engendré la création de 1,2 millions de lits, et de 2000 km2 de pistes. Il s’agit du plus vaste domaine d’Europe et il a été mis en valeur par des événements internationaux comme les JO deux fois. 1000 communes sont concernées mais 6 stations des Alpes suffisent à engendrer ¼ des revenus liés aux sports d’hiver chaque année.
II. Intégrer les massifs montagneux aux dynamiques européennes :
1- Développer la coopération transfrontalière :
- Diverses coopérations transfrontalières dans les Alpes latines : Le projet principal transfrontalier, sujet à de nombreuses polémiques, s’incarne dans le percement du tunnel TGV Lyon-Turin (52 km de long). Ce chantier suscite l’opposition des habitants et des associations du Val de Suse (au nord-ouest de Turin), qui ont bloqué pendant plusieurs années les travaux côté italien. En 2009, pour dédommager les populations concernées (73 communes, 1,5 million d’habitants), la province de Turin a présenté un plan stratégique afin d’établir l’homogénéité de développement du territoire : nouveaux systèmes de transports publics, requalification environnementale de la vallée, promotion touristique. Pour favoriser l’adhésion des populations aux coopérations transfrontalières, un nouveau projet dit « PIT » (Plan Intégré Transfrontalier) va permettre le développement d’initiatives locales sur des territoires d’aménagement choisis en commun.
- L’espace Mont Blanc relève d’une coopération transfrontalière entre la Savoie et la Haute-Savoie en Rhône-Alpes (15 communes), le Val d’Aoste (5 communes) et le Valais suisse (13 communes). Le concept de « valorisation active » envisage la sauvegarde des paysages et de la nature, le soutien à l’agriculture de montagne et propose d’encourager un tourisme de découverte respectueux des ressources et de l’environnement (tourisme vert). Il préconise de réduire les effets nocifs des transports et de leurs infrastructures (le tunnel du Mont Blanc voit passer quotidiennement 6 000 voitures). Le géographe François souligne que : « L’Espace Mont Blanc est l’expression de l’émergence de nouveaux territoires régionaux transfrontaliers ».
2- Lutter contre l'isolement de certains territoires : l’isolement géographique ne concerne pas uniquement les îles, il est aussi caractéristique par exemple de certaines hautes vallées de montagne : le Massif Central a aujourd’hui retrouvé une croissance démographique satisfaisante qu’il n’avait pas connu depuis la fin des années 1950. Ainsi, en 2007, la population s’élevait à 3 850 000. Il représente 15.5% du territoire français mais seulement 6.2% de la population fr. Donc cette attractivité
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