Organisation Du Territoire Français
Dissertation : Organisation Du Territoire Français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emmavdmdu974 • 2 Janvier 2013 • 533 Mots (3 Pages) • 1 542 Vues
Face à l’intensification de l’interdépendance entre les nations du monde, les activités et les systèmes politiques à partir du milieu du XIXème siècle, certains pays et nation ont mis en place une organisation de leurs territoires dans un dynamisme de mondialisation. La France, depuis l’augmentation de l’exode rural dans la seconde moitié du XIXe siècle qui s'est terminé dans les années 1960, est un pays très urbanisé avec 82% de sa population vivant dans un air urbain.
Ces dernières décennies ont vu une accentuation du processus d'urbanisation et des mouvements de population en faveur des plus grandes métropoles (métropolisation), Avec son aire urbaine (région parisienne), elle représente plus de 11,8 millions de Français, soit 18,5 % de la population totale. Elle participe largement à la croissance démographique nationale (son déficit migratoire, dû au départ des retraités, est largement compensé par un solde naturel positif du fait de la jeunesse de sa population).
Paris concentre également les plus importantes fonctions de commandement, que ce soit du point de vue politique, économique, scientifique, ou culturel. Cette concentration des pouvoirs au niveau de la capitale est un héritage historique que les différents efforts de décentralisation n'ont jamais réussi à contrecarrer. C'est de plus une ville mondiale, interface entre la France, l'Europe et le reste du monde (70 % du trafic aérien français, la quasi-totalité du trafic aérien international). Elle est ainsi la première capitale européenne avec Londres. Son dynamisme économique (elle génère à elle seule 29 % du PIB français) et sa très forte attractivité (45 % des cadres à haut niveau de qualification travaillant dans les secteurs clés) renforcent encore sa domination écrasante sur le reste du réseau urbain français : on peut ici parler de macrocéphalie.
Le développement et l'attractivité des villes, en particulier des plus grandes métropoles, a favorisé l'explosion des prix du foncier dans les centres-villes historiques le plus souvent réhabilités (ce sont pour les mairies de véritables vitrines qu'il faut entretenir pour valoriser l'image de la ville). Cette spéculation immobilière est particulièrement sensible dans les sept grandes métropoles françaises, et encore davantage à Paris. Principale conséquence : un processus de gentrification (« embourgeoisement ») de quartiers qui pouvaient être populaires (19e et 20e arrondissements de Paris par exemple).
Réhabilités, revalorisés, avec de nouveaux commerces et un patrimoine entretenu, ces quartiers deviennent à nouveau attractifs pour des catégories sociales aisées qui avaient pu acquérir des propriétés dans la périphérie proche. Mais ce processus d'embourgeoisement est encore inachevé. À l'inverse, les classes moyennes qui pouvaient habiter le centre ont peu à peu migré vers des zones périurbaines plus lointaines où elles ont pu acheter des maisons individuelles avec jardin d'une superficie suffisante. Plus la périphérie est éloignée, plus les ménages sont modestes.
• Les grands ensembles d'habitation à loyer modéré (HLM) des années 1960 et 1970 existent toujours en banlieue, même si les politiques urbaines tentent de les supprimer au profit d'habitats à taille plus humaine. Beaucoup constituent
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