Mirabeau et sa politque
Commentaire de texte : Mirabeau et sa politque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nana3435 • 15 Mars 2015 • Commentaire de texte • 2 198 Mots (9 Pages) • 650 Vues
INTRODUCTION:
Mirabeau Honoré, Riquéti, est né le 9 mars 1749 au Bignon-Mirabeau (Loiret). Il est le fils aîné de Victor Riquetti,Marquis de Mirabeau et de Marie-Geneviève de Vassan.
Franc maçon. Après une jeunesse dissipé marquée essentiellement par des aventures amoureuses, et de nombreuses années de prison, il fut élu, quoique noble, représentant du Tiers Etat d'Aix.
Le père du futur inspirateur de la Révolution est lui-même une personnalité hors du commun. Il devint célèbre avec la publication d'un ouvrage d'économie, L'Ami des hommes ou Traité de la population (1756).
Surnommé l'« Ami des hommes », il ne méritait pas ce surnom par son comportement odieux à l'égard de sa femme et de son fils Honoré, le futur révolutionnaire.
Celui-ci, pas moins débauché et libertin que son père, multiplie les frasques.
Sa jeunesse, très agitée, fut marquée par des démêlés avec son père qui le fit emprisonner plusieurs fois pour le soustraire à ses créanciers.
Il s'échappe de l'armée ce qui lui vaut une première incarcération à l'île de Ré. Il va se battre en Corse puis épouse une riche héritière,la fille du puissant marquis de Marignane, avec laquelle il ne tarde pas à se séparer. Son père le fait interner à Manosque, puis au château d'If, au large de Marseille, enfin au fort de Joux, près de Pontarlier. Le régime de semi-liberté et la fréquentation des salons l'amènent à séduire une jeune femme mariée. Il s'enfuit avec elle à l'étranger.
Condamné par contumace (absence) à la peine de mort pour rapt et adultère, il doit finalement rentrer. Son amante, qu'il appelle Sophie, est expédiée au couvent. Lui entre au fort de Vincennes le 7 juin 1777. Là, pendant ses 42 mois de détention, il écrit de fameuses Lettres à Sophie ainsi qu'un Essai sur les lettres de cachet et les prisons d'État.
À sa sortie, ruiné et qui plus est abandonné par Sophie, il doit vivre de sa plume en publiant des libelles.
Il décède à Paris, le 2 avril 1791.Son corps, transporté en grande pompe au Panthéon, y restera jusqu'en 1793.
Ansi qu'il joua un rôle décisif dans les débuts de la Révolution. C'est pour cela que nous nous demanderons:
Pb°: Quel a été le rôle de Mirabeau dans la Révolution ?
Nous analyserons dans un premier temps le rôle politique qu'il eut durant la Révolution, pour ensuite étudier le rôle publique auquel il a participé au cours de cette événement.
I_ Son rôle politique:
A) Mirabeau et sa politque :
1 - Représentant du Tiers État:
Il sort de Vincennes et se présente aux élections des États généraux, en Provence. Repoussé par la noblesse, il publie un discours véhément adressé aux nobles provençaux.
Rebelle permanent, Mirabeau se fait élire député du tiers état de la sénéchaussée d'Aix en 1789, quand le roi convoque les états généraux. Sa fougue et sa détermination lors de la célèbre séance du Jeu de Paume asseoient définitivement sa réputation d'orateur et de révolutionnaire. Après la célèbre apostrophe : « Nous sommes ici par la volonté du peuple... », il fait voter le principe de l'inviolabilité des députés.
Après une longue lutte avec le marquis de La Fayette pour le poste de Premier ministre, il s'en verra finalement barrer l'accès par La Fayette.
En effet, deux rivaux ne voient pas d'un très bon oeil cette popularité. Le duc d'Orléans qui convoite toujours le trône et Mirabeau qui se voit lui aussi Premier ministre.
A l'issue d'âpres discussions et manoeuvres politiciennes Mirabeau se voit fermer les portes du premier ministère par le décret du 7 novembre 1789 interdisant à tout membre de l'Assemblée Nationale d'occuper une fonction ministérielle pendant toute la durée de la session.
Mirabeau enfin écarté, le pouvoir et la popularité de La Fayette vont croître et prospérer jusqu'à l'été 1790.
2 - Volonté d'une Monarchie Parlementaire:
Mirabeau croyait que l'état politique le plus souhaitable pour la France et pour lui-même, c'était un état mixte, moitié absolutisme et moitié liberté, où subsisterait ce qui était supportable dans l'ancien régime et ce qui était immédiatement possible dans les systèmes nouveaux. Ce qu'il veut, c'est la monarchie parlementaire.
Dans une note secrète pour la cour, écrite le 14 octobre 1790, il résume en ces termes les principes de sa politique:
"Royauté héréditaire dans la dynastie des Bourbons; corps législatif périodiquement élu et permanent, borné dans ses fonctions à la confection de la loi; unité et très grande latitude du pouvoir exécutif suprême dans tout ce qui tient à l'administration du royaume, à l'exécution des lois, à la direction de la force publique; attribution exclusive de l'impôt au corps législatif; nouvelle division du royaume, justice gratuite, liberté de la presse; responsabilité des ministres; vente des biens du domaine et du clergé; établissement d'une liste civile, et plus de distinction d'ordres; plus de privilèges ni d'exemptions pécuniaires; plus de féodalité: plus de corps de noblesse ni de clergé:
-voilà ce que j'entends par les bases de la Constitution. Elles ne limitent le pouvoir royal que pour le rendre plus fort; elles se concilient parfaitement avec le gouvernement monarchique."
Dans sa pensée, le défenseur naturel des droits du peuple, c'est le roi, et le soutien du roi, c'est le peuple. Appuyés l'un sur l'autre, ils triomphent du clergé et de la noblesse, et à cette alliance le roi gagne son pouvoir, le peuple sa liberté.
Cependant le roi et son entourage, certainement poussé par Marie Antoinette, désiraient une revanche, Louis XVI ne pouvait accepter une monarchie constitutionnelle.
L'Assemblée inquiète de ces concentrations de troupe en demanda le retrait au roi, par l'intermédiaire de Mirabeau, le 8 juillet.
La féodalité étant supprimée, il n'y avait plus en France que des citoyens égaux. Il parut
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