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Mémoires De La Torture Pendant La Guerre D'Algérie

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Par   •  26 Mars 2014  •  823 Mots (4 Pages)  •  1 183 Vues

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La guerre d’Algérie est un conflit qui se déroule de 1954 à 1962. C’est surtout une guerre d’indépendance et de décolonisation qui opposait les nationalistes algériens, principalement le FLN (Front de libération national) à la France. Durant ce conflit, il y a aussi eu deux guerres civiles, entre les communautés, celle qui voulait l’emprise de la France sur l’Algérie et celle qui voulait leur indépendance. Des lois d’amnisties ont été prononcées lors des accords d’Evian signé le 18 mars 1962, qui marque le cessé de feu de ce conflit qui à perduré pendant 8ans. Ceci invoque l’oubli des actes contraventionnels, délictueux et criminel. De nombreux témoignages de la tortures exercés par l’armée française sur le FLN et vice versa ont été dissimulés. Mais à partir des années 2000, ces témoignages ont refait surface.

Le témoignage de Louisette Ighilarhiz, qui a été torturée par l’armée française marque la rupture avec de nombreuses années de silence sur la torture. Elle dénonce, dans ce témoignage, la cruauté et l’horreur commis par des soldats français, tel que le fait qu’il l’a violait et l’a mal traitait, non seulement elle mais également des membres de sa famille. Elle affirme que « le plus dur » est de s’habituer à « la douleur » les premiers jours. Elle mentionne également différent nom de soldat ayant exercé ces atrocités : Jacques Massu, militaire qui dirige la 10ème division parachutiste qui a obtenu les pleins pouvoirs durant la bataille d’Alger, M. Bigeard et M. Graziani. Elle les qualifie de personnes « brutal », « infect », qui « prend du plaisir à torturer » et qui ne sont « pas des êtres humains ». Elle décrit trois différentes manières de torture utilisée, le viol, « le supplice de la baignoire » et la pendaison. Le second témoignage est le point de vue d’officiers français ayant servi durant la guerre en Algérie. Ils dénoncent la perte de contrôle de l’armée sur le maintien de l’ordre et des règles à cause d’une nouvelle forme de guerre, « la pratique marxiste-léniniste » qui consiste à se consacrer pour la lutte des classes (rendre compte les enjeux historiques et tensions économiques dans une société divisée en classes sociales). Ce témoignage est une réponse à la déclaration de Louisette Ighilarhiz et une argumentation sur les raisons qui ont poussé ces soldats français a usé de la torture. Selon eux ils ont agi ainsi car ils ont dû faire un choix qui était contre leurs grés et « en contradiction même avec les méthodes voulues et les objectifs poursuivis par la France et son armée». Ces officiers trouvent des excuses pour justifier leurs actes. Ces généraux affirment que la raison de l’action de l’armée d’agir ainsi est la lutte contre toutes formes de torture, d’assassinat et de crime organisé. Ils affirment également que l’armée a mené son combat sans directive et la mené correctement, ils n’ont presque pas remords après ce qu’ils ont fait subir à de nombreuses familles membre du FLN. Ils ne regrettent pas les « dérives marginales » ni parlent de la situation coloniale. Ils annoncent à la fin du témoignage les horreurs et les massacres que le FLN a exercé autant sur la population civile algérienne qu’européenne. D’après eux, ils ne sont pas les seul à avoir usé de la violence, le FLN a aussi sa part de

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