Les mémoires de Guerres
Mémoire : Les mémoires de Guerres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lberizzi • 27 Janvier 2015 • Mémoire • 739 Mots (3 Pages) • 787 Vues
Histoire
I) Des mémoires discrètes
→ 1940 :
La mémoire des soldats n’est pas héroïsée (malgré les pertes très fortes),
ni la mémoire des requis du STO ou des prisonniers en All.
II) Mémoire Vichyste et Pétainiste
→ 1945 :
La mémoire Vichyste fait bouclier contre les accusations en disant que « pendant que DG organisait la résistance, Pétain essayait d’atténuer les souffrances des Français en gérant les exigences de l’opposant All. » ( apogée de la mémoire V. dans les années 1950 )
III) Les mémoires du génocide et des déportés
→ Avant 1960/70 :
Les mémoires des déportés sont peu entendues : on ne parle pas de déportation raciales ( juifs ) , mais plus de résistants ( héros )
La distinction entre camps de concentration et camps d’extermination n’est pas faite, ni même les responsabilité françaises.
→ Après 1960/70 :
La spécificité du génocide juif est reconnue, (avec le procès du nazi Eichmann en 1961) devant l’opinion internationale.
Avec les recherches et les thèses des historiens, l’atrocité du génocide juif permet de prendre conscience de l’horreur de l’extermination
= le génocide est alors placé au centre de la mémoire de la guerre
→ 1970/80 :
Le négationnisme arrive ( comme avec l’universitaire Robert Faurisson / extrême droite politique) en niant le génocide, l’existence même des chambre à gaz mais les historiens ( Pierre Vidal – Naquet ) réagissent en lançant de nouvelles recherches sur la Shoah, pour contrer les thèses négationnistes.
IV) Le Résistancialisme domine entre 1945 et 1969
→ 1944-1946 :
La mémoire des résistants est très forte dans l’immédiat après guerre :
On l’utilise pour redonner une cohésion à la population, une identité nationale sans divisions (morales et géographiques sous l’occupation)
= vecteur d’un mythe résistancialiste (France résistante/ magnifiée)
Elle devient en 1958, avec DG, la mémoire officielle.
(Aussi, cela permet de laisser de côté les agissements du régime de V. sous l’Occupation, tout en minorant le rôle de Pétain. )
→ 1946-1958
IVème République :
- politique de reconstruction et d’avenir, de modernisation
- DG se retire parce qu’il est en désaccord avec cette nouvelle république
( « traversée du désert » )
= le mythe résistancialiste des Français est mis en sourdine
- guerre d’Indochine pour son indépendance (France = occupante)
= elle devient ‘ la méchante’ et se tait sur ses propres résistants sous sa propre occupation durant la guerre.
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