Les bibliothèques bénédictines et les bibliothèques de cathédrales : les mutations des XI° et XII° siècle, B M Olsen
Analyse sectorielle : Les bibliothèques bénédictines et les bibliothèques de cathédrales : les mutations des XI° et XII° siècle, B M Olsen. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lili10 • 5 Décembre 2013 • Analyse sectorielle • 1 607 Mots (7 Pages) • 913 Vues
Les bibliothèques bénédictines et les bibliothèques de cathédrales : les mutations des XI° et XII° siècle, B M Olsen
Le milieu du XI°s est un tournant dans l’histoire de la culture médiévale. En effet, il y a un renouveau monastique avec l’Ordre de Saint Benoit. De plus les monastères connaissent un essor remarquable grâce à de grands abbés.
C’est ce que nous montre cet article tiré de l’Histoire des bibliothèques françaises. Cette œuvre en 4 tomes s’efforcent de relater l’historie des bibliothèques, les évolutions qu’elles ont connus au cour des époques … Cette œuvre a été dirigé par André Vernet, un historien français, spécialiste de littérature médiévale et membre de l’Institut.
Cet article est écrit par Birger Munk Olsen et a pour titre Les bibliothèques bénédictines et les bibliothèques de cathédrales : les mutations des XI° et XII° siècle. Il a joué un rôle très important dans l'organisation de la recherche en lettres et sciences humaines, à la fois dans les institutions danoises et dans les organisations internationales, comme la Fondation européenne des Sciences (Strasbourg), dont il a présidé le réseau international. Il préside depuis 1999 la Société internationale de Bibliographie Classique, éditrice de L'Année philologique. Cet article traite des bibliothèques des bénédictins et des cathédrales au Xi et XII° siècle et de leurs évolutions
Tout d’abord Olsen commence par les inventaires des bibliothèques monastiques. Ses sources permettent de mieux connaître ses bibliothèques. De plus elles insèrent les ouvrages dans un contexte culturel. Elles permettent aussi de fournir une vue d’ensemble sur une bibliothèque donné. Mais cette source est lacunaire il ne nous en reste que 46 pour la période qui va du milieu du XI°s au début du XIII°. De plus ils ont l’inconvénients de ne pas relevé tous les livres présent dans une bibliothèque car le plus souvent elles en décrivent qu’un seul des fonds d’une bibliothèque généralement divisée en trois fonds ( bibliothèque communes, bibliothèque scolaire et la bibliothèque où était stocké les livres servant au culte).
L’auteur détail ensuite les fonds scolaires. Il n’est pas évident que tous les monastères en ont eu. Quand c’était le cas ils étaient dispersés dans les inventaires parmi les livres théologiques ou liturgique. Les fonds scolaires bien fournit rassemble généralement trois types de livres : les ouvrages des auctores païens ou chrétiens, qui font partie du canon, les manuels utilisés pour l’études des arts libéraux et les commentaires qui expliquent ses textes.
Ensuite Olsen s’intéresse à l’enrichissement des bibliothèques monastiques. En effet, la période du XI° au XIII°s est marquée par un apogée des bibliothèques. Le don a joué un grand rôle dans l’enrichissement des bibliothèques. Il s’agit souvent de dons isolés de livres liturgiques ou de texte bibliques. Parfois des listes de dons ont été dressé comme à Saint-Vaast d’Arras qui reçut au XI°s 33 volumes. Mais la multiplication des dons présentaient l’inconvénient que les bibliothèques recevaient des livres qu’elles avaient déjà. Mais plus généralement les documents nous signalent les nouvelles acquisitions sans préciser si elles proviennent de dons d’achats ou de copies.
Par la suite il détail les textes à la mode. Le contenu des bibliothèques dépend de l’état de la bibliothèque. En effet une nouvelle bibliothèque ou une ancienne qu’il faut restaurer se contente d’abord des textes de base qui sont le plus indispensable. Mais celles qui ont hérité de fonds importants et qui ont su les conserver peuvent se permettre d’étendent leurs collections. On peut pour la période dégagé des tendances. En effet, le nombre livre liturgique a constamment augmenté. Puis on c’est concentré sur 5 types de textes : ceux des Pères de l’Eglise, des auteurs précarolingiens, les Vies de saints et les textes bibliques avec leurs commentaires. Les textes contemporains proviennent généralement de dons de bibliothèques privées qui étaient plus au courant des nouveautés. Les livres scolaires ont été assez peut copié notamment car les écoles monastiques ont connus un déclin au XII° siècle.
Olsen nous rapporte ensuite l’état des bibliothèques des cathédrales. Elles semble avoir connus un grand essor au XI° et XII°s car leurs écoles se sont développés au détriment de celle des monastères. Ses bibliothèques s’accroissent notamment grâce aux dons. Il s’agit le plus souvent de don de livre liturgique en petit nombre. Les archevêques et les évêques sont de grands donneurs Gérard qui donne 100 ouvrages à Angoulême. Les livres scolaires et les textes classiques sont bien représentés dans ces dons.
Par la suite Olsen s’intéresse aux inventaires des bibliothèques des cathédrales. Les inventaires complet ou partiels sont très rares. Mais grâce à la provenance des manuscrits ou de relevé tardif on a pu voir que des cathédrales possédaient des fonds anciens assez importants.
Pour généraliser nous pouvons dire que les bibliothèques des monastères et des cathèdrales ont connus une croissance entre le XI° et le XIII°s mais
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