Les Journées Mondiales de la Jeunesse de Rio
Dissertation : Les Journées Mondiales de la Jeunesse de Rio. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar flatia • 3 Janvier 2019 • Dissertation • 4 401 Mots (18 Pages) • 485 Vues
En 1978, quelques années avant la création des Journées Mondiale de la Jeunesse, Jean-Paul II (1920-2005) expliqua que les jeunes sont « l'avenir du monde et l'espérance de l'Eglise, vous [la jeunesse] êtes mon espérance » ou encore, lors de la création de ces Journées Mondiales de Jeunesse que « ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont inventé les Journées Mondiales de la Jeunesse ». Cette dernière aurait des effets positifs et pourrait s'avérer être une force pour l'Eglise catholique. De fait à travers son rôle de Pape, mais aussi de créateur des Journées Mondiale de la Jeunesse (JMJ), le souverain pontife comprend la place que tien les jeunes dans l'essor de la religion catholique. Le pape François (2013 - ) se permet, lors de son premier déplacement aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Rio en 2013, au Brésil, de réaffirmer le rôle des jeunes, l'enjeux, mais aussi l'intérêt qu'ils représentent pour l'Eglise. Dans le prolongement de Jean-Paul II et de Benoît XVI, le pape François accorde un importance à la jeunesse non moins conséquente que ses prédécesseurs. Après des études scolaire et spirituelle diversifiées, ce dernier devient professeur de théologie et consulteur de la province de la Compagnie de Jésus. En 1992, sa nomination par Jean-Paul II comme évêque n'est qu'un échelon de sa grande carrière spirituelle. Après la renonciation du pape Benoît XVI à ses fonction pontificale, Jorge Mario Bergoglio est élu chef suprême de l'Eglise catholique romaine sous le nom de François, le 13 mars 2013. Le nouvel évêque de Rome démontre un intérêt particulier pour redynamiser le catéchisme, la justice sociale et la découverte des dix commandements dans le monde ( faire intervenir ici la jeunesse). Le document est issu du discours du pape François à l'occasion des XXVIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse se déroulant le 22 juillet 2013 au Brésil, dans les Jardins du palais Guanabara de Rio de Janeiro lors de la cérémonie de bienvenue du pape. Les divers discours ayant eut lieu à cette occasion furent retranscrits sur le site internet du Vatican. L'installation de l'Eglise catholique fut difficile dans cette grande région du globe néanmoins, le Brésil est aujourd'hui avec près de 120 millions de fidèles, le premier pays catholique au monde. La religion tien une place prépondérante au sein de la société brésilienne, à tel point qu'elle influe considérablement sur la politique du pays. L'enjeu pour l'Eglise d'intervenir sur ce territoire ou la religion catholique est en plein recule est une nécessité et l'intérêt des Journées Mondiale de la Jeunesse au Brésil furent légitime. Ainsi en juillet 2013 c'est à Rio que le tout récent pape François communia en compagnie de millions de personnes, essentiellement des jeunes, car la jeunesse est l'élément précurseur de la réhabilitation des valeurs catholiques, porteurs de la foi dans un pays ou elle est en déclin. C'est au travers de ce court extrait de discours que nous pouvons nous demander comment l'Eglise catholique, par le biais des Journées Mondiales de la Jeunesse à Rio, cherche t-elle à redynamiser la ferveur catholique chez les jeunes pouvant être les précurseurs de la réhabilitation des croyances au sein d'un pays marqué par la religion catholique depuis plusieurs siècle ? Dans le texte soumis à notre étude, le pape François s'intéresse à la religion catholique en Amérique Latine mais aussi dans le monde. Il introduit le discours en évoquant le continent puis le pays ou se déroule les Journées Mondiales de la Jeunesse ainsi que le lien spirituel entre le Brésil et l'Eglise de Rome (l.1 à l.14). Le pape François salue tout les organisateurs politique et spirituel de cette semaine à Rio auprès des brésiliens il en fait un véritable discours qui non sans faute s'avère être, avant tout, diplomatique et historique (l.15 à 28). A fortiori, son discours s'adresse essentiellement à une catégorie d'individus que sont les jeunes (l.28 à 52) et ce veut le plus pacifique. Il en appel alors au calme et la paix dans une courte conclusion (l.52 à 60). Ainsi pour répondre à la problématique et développer une analyse de ce que met en avant le pape François au sein de son discours, on s'intéressera dans un premier temps à l'analyse et l'interprétation du discours de bienvenu rappelant les liens entre la population, la religion catholique et la totalité des brésiliens. Pour pouvoir ensuite aborder l'intérêt du le Siège Apostolique à organisé les Journées Mondiales de la Jeunesse à Rio et terminer sur l'affirmation du rôle que tien la jeunesse dans la ferveur catholique brésilienne, mais aussi mondiale.
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Le discours de bienvenu du pape lors des Journées Mondiales de la Jeunesse de 2013 rappellent les liens entre la religion catholique, les hauts dignitaires politiques, spirituels et les brésiliens.
Le « Brésil, nation qui se vante de ses liens fort avec le Siège Apostolique » (l.6) à des liens inégalable avec la religion catholique. Depuis plus de trois siècle le Brésil à pour principale religion le catholicisme romain. La découverte de la « Nouvelle Amérique » fut pour les missionnaires et les colons portugais l'occasion d'évangéliser les « barbares », selon les propos du jésuite d'Acosta, présent sur cette région du globe. En trois siècle l'évolution des croyances et de la ferveur catholique des brésiliens, descendants des colons et des peuples évangélisés, n'a cesser de croître, mais a trouvé son apogée il y a quelque années. Dans ce pays aux frontières immenses, faisant plus de quinze fois la France, la religion catholique représente actuellement 15% du catholicisme mondiale. Avec plus de 200 millions de citoyens et 125 millions de fidèles le lien établie depuis plusieurs siècle est incomparable. L'intensité de la ferveur catholique, mais aussi les 6 cardinaux, les 46 archevêques, les 318 évêques, les 14 200 prêtres et les 7600 paroisses en font la première nation catholique au monde. Cependant, depuis la fin des années 1980, la présence de nouvelles Eglises n'a de cesse de faire baisser la proportion de catholique et la menace pour le Saint Siège serait une décroissance du nombre de fidèles, mais aussi de perdre l'harmonie religieuse qui caractérise le Brésil. Face à l'adversité religieuse la venue des papes est tout à fait légitime. En 1991, la venue du pape Jean Paul II avait pour objectif une parole principalement politique tandis qu'en 2007, c'est dans l'intérêt commun de donner un nouvel élan à la communauté de croyant brésilien que Benoît XVI décide d'organiser la cinquième grande Conférence de l'épiscopat latino-Américain au Brésil. Les «profonds sentiments de foi et d'amitié » (l.8) caractérisent la relation entre le plus grand pays catholique du monde et le « successeur de Pierre » (l.8) qui n'est autre que l'évêque de Rome, comme il le met en avant en utilisant l'expression biblique qu'aurait utiliser Saint-Pierre « je n'ai ni or, ni argent », certes ont peut voir ici le problème de l'argent au sein de la religion – même si elle est censée être oubliée de nos jours -, l'usure est interdite, mais l'utilisation de cette phrase permet de rappeler la puissance spirituel dont il est le représentant sur terre et donc l'intérêt de sa venue. Néanmoins la relation entre le pape et la communauté catholique du brésil ne se limite pas seulement au « peuple » brésilien, mais aussi à l'Etat et de fait aux hauts dignitaires politique du pays. Caractéristique particulière de cette région du globe : le catholicisme tien une place prépondérante dans de certaines institutions politique tout comme dans l'organisation de nombreux évènements.
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