Les Arméniens dans l’Empire Ottoman à la fin du 19 e siècle et au début du 20e
Commentaire de texte : Les Arméniens dans l’Empire Ottoman à la fin du 19 e siècle et au début du 20e. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jihane1234 • 5 Janvier 2014 • Commentaire de texte • 1 022 Mots (5 Pages) • 1 140 Vues
Les Arméniens dans l’Empire Ottoman à la fin du 19 e siècle et au début du 20e
Tout d’abord, les Arméniens sont une nation issue du Caucase et du Haut-plateau arménien (plaine située en Arménie). Ils furent les premiers à accepter le christianisme en tant que religion en 301 après. J.-C.
Une grande partie des Arméniens vivait dans l’Empire Ottoman au 19e siècle. A l’époque, c’était un empire multinational (dont les capitaux sont répartis dans plusieurs états) qui débordait largement sur le proche-Orient et le Moyen-Orient à l’est et encore sur les Balkans. L’Empire ottoman correspond plus ou moins à l’actuelle Turquie.
Les Arméniens étaient en général des paysans pauvres. Ceux-ci étant des chrétiens monophistes (c’est à dire qu’ils n’admettent que la seule nature divine du Christ) vivaient sur un sol musulman, dirigé à cette époque par le sultan Abdul-hamid II connu en Europe sous le nom de “Sultan rouge” ou encore “Grand Saigneur”. Ce terme faisait référence au bain de sang causé par les massacres. Le Sultan avait pour idéologie le panislamisme qui est un mouvement politico-religieux qui visait à réunir toutes les communautés ou territoires musulmans dans le monde. Son but était ainsi de renforcer l’intégrité de l’empire en supprimant les non-musulmans. Les dirigeants ottomans sentant l’empire islamique menacé et craignant une désislamisation à cause de la présence des Arméniens qui eux sont chrétiens, ont décidé de prendre les choses en main pour s’en débarrasser; d'où l’apparition des massacres qui se sont plus tard transformés en génocide (1915). Une autre raison pour laquelle l’empire s’est senti menacé était la récente perte des Balkans ainsi que les forts courants nationalistes présents à l’intérieur du pays qui prônaient l’autonomie voire l’indépendance. C’est comme cela que sont apparus de l’agitation et les révoltes dans certaines régions de l’empire.
Les populations arméniennes étaient la cible d’exterminations et subissaient une discrimination officielle, c’est à dire au niveau gouvernementale. Les Arméniens étaient considérés comme des citoyens de seconde zone et luttaient depuis les années 1870 pour obtenir l’égalité des droits avec les musulmans. Le fait d’être un citoyen de seconde zone comprenait certaines obligations et interdictions. Ces citoyens étaient contraints à payer plus d'impôts que les musulmans et avaient une liberté de culte limitée. Mais par ailleurs, ils se voyaient dispenser de certaines obligations que les musulmans devaient faire telle que le service dans l’armée et l'aumône obligatoire appelé zakat. Le prosélytisme et la construction de nouveaux lieus de culte leur étaient interdits. Ces règles théoriques furent mises en vigueur plus ou moins violemment en fonction des différentes périodes et des différents lieux.
La crise financière de 1873 ainsi que la victoire russe sur l’Empire Ottoman de la guerre de 1877-1878, ont placé l’empire sous la quasi-tutelle fiscale des grandes puissances occidentales. Cela a soulevé alors un espoir de libération chez les Arméniens.
Mais le congrès de Berlin a continué de maintenir la majeure partie des territoires arméniens sous le joug ottoman, le joug étant une contrainte matérielle et morale ainsi qu’une soumission à un pouvoir, une autorité. Plusieurs agitations sociales ont eu lieu dans tout l’Empire, elles avaient pour causes l’appropriation illégales des terres, les pillages organisés par les Kurdes ( peuple iranien vivant principalement en Turquie ) et des circaciens ( peuple qui vivait en Circacie, qui est une région en Russie mais les
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