Le siècle des Lumières en France au XVIIIe siècle
Analyse sectorielle : Le siècle des Lumières en France au XVIIIe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nnavi • 11 Octobre 2013 • Analyse sectorielle • 1 258 Mots (6 Pages) • 811 Vues
Les lumières
Définition : Le terme « lumière » vient d’une métaphore imaginée par les philosophes du XVIIIe siècle pour définir leur démarche : éclairer toute chose à la lumière de la raison. Le siècle des lumières est une période de profonde mutation intellectuelle et morales et de vive contestation politique sociale et religieuse qui s’achèvera par un évènement majeur, la révolution française. C’est mouvement culturel et philosophique qui émerge en France au XVIIIe siècle.
Ce siècle est caractérisé par la mise en avant de l’Homme, sa place au centre de la réflexion. Le mouvement qui fédère ces hommes de sciences et de lettres au XVIIIe siècle les porte à critiquer les institutions politiques et religieuses, à lutter contre le fanatisme, l’obscurantisme et l’intolérance.
Les écrivains des lumières se servent de leurs œuvres comme armes et composent des œuvres littéraires polémiques : Critiques de l’intolérance dans Les lettres Persanes de Montesquieu, satire des guerres absurdes et de l’inquisition dans Candide de Voltaire…
Les philosophes des lumières croient au progrès humain, et aspirent à de nouvelles valeurs :
- Le bonheur, fondé sur une harmonie individuel et collective, comme celle de l’Eldorado du chapitre 18 de Candide.
- La liberté, contre l’oppression politique et religieuse, la censure.
- L’égalité, contre toute forme d’exploitation, comme l’esclavage.
- La tolérance.
Toutes ces valeurs ont un point commun, elle montre que la raison critique détourne l’esprit des préjugés et des dogmes.
Pour faire partager leurs idées au reste du monde, les lumières ont eu recours à diverses méthodes :
Dans L’encyclopédie, dirigée par Diderot et d’Alembert est née de la volonté de faire la synthèse de toutes les connaissances humaines pour les diffuser auprès du grand public. Cet ouvrage incarne la vaste entreprise humaniste et savante des lumières…
Dans les cafés, où on lit et on débat, comme le café Procope, à Paris qui sont le rendez-vous nocturne des jeunes poètes ou des critiques qui discutent passionnément des derniers succès de théâtre ou de librairie.
Mais ce sont surtout les salons mondains, ouverts par tous ceux qui ont de l’ambition. Ils sont caractérisés par la mixité intellectuelle ; les gens s’y expriment, y trouvent une occasion de satisfaire leur soif de savoir et y entretiennent leur vision du monde. Les grandes dames reçoivent artistes, savants et philosophes. Chaque hôtesse a son jour, sa spécialité et ses invités de marque.
Les Académies étaient des sociétés savantes qui se réunissaient pour s’occuper de Belles-lettres et de sciences et contribuer à la diffusion du savoir. En France, après les fondations monarchiques du XVIIe siècle (Académie française, 1634).
La diffusion des idées des Lumières est également permise grâce aux différents marchands ambulants. En effet, ces derniers, allant de province en province, colportaient les informations et, par extension, les idées aux analphabètes.
Les philosophes des lumières Français les plus connus sont Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot et D’Alembert.
Voltaire
Il est né en 1694 à Paris, sous le nom de François-Marie d’Arouet. Il étudie chez les Jésuites, au collège Louis le Grand à Paris.
C’est un des plus grands écrivains français : dramaturge, polémiste satirique, philosophe, historien et moraliste. il est originaire d'un milieu bourgeois, son père était notaire
En 1717, il est emprisonné pour ses vers satiriques et hostiles au régent. En 1718, Il écrit Œdipe, qui est un succés. Il choisit également le pseudonyme de Voltaire cette même année.
En 1726, après un conflit avec le chevalier de Rohan, il est emprisonné à la Bastille, puis exilé en Angleterre.
En 1734 il écrit les Lettre Philosophiques, et en 1745, il revient à Paris et est nommé historiographe du roi. En 1746, il est élu à l’Académie Française. En 1759, il publie Candide, ou l’Optimisme, une de ses œuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S’indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l’humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique
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