Le XIXeme et l'intérieur bourgeois
Commentaire de texte : Le XIXeme et l'intérieur bourgeois. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jenny12300 • 13 Mars 2019 • Commentaire de texte • 1 863 Mots (8 Pages) • 583 Vues
Le 19ème siècle est une période clés en Europe dans plusieurs domaines. En effet, on peut citer la nouvelle carte géopolitique qui redessine le continent suite à de nombreuses guerre, l’effondrement et la création de nombreux empire, un essor des consciences intellectuelles qui de part leur idées
En quoi la chambre bourgeoise à-elle subit une évolution tout au long du 19ème siècle ? Nous allons donc voir qu’au début du siècle, la question de la chambre est assez limité par un héritage. Puis nous verrons l’essor de deux espaces, la chambre conjugale et celle des enfants et enfin nous nous pencherons sur la conséquence face à la perte et au gain d’espaces personnels au sein du foyer.
I- Héritage
Le premier héritage est celui du XVIII pour le début du siècle. En effet, dans certaines cultures, peu camérale et peu intime comme France, on privilégie tout comme les siècles passés, la séparation des sexes. Le couple est basé sur un intérêt des deux familles plutôt que sur le sentiment de l’homme et de la femme, leurs chambres étaient composées d’une anti-chambre, une chambre pour la femme d’un boudoir et un cabinet de toilette et pour l’homme un cabinet de travail. De plus A l’époque et surtout pour la femme, la chambre est une espace qui n’est absolument pas intime car c’est une espace où l’on reçoit , comme par exemple la chambre peut servir de Salon de lecture, très très populaire au cours des siècles précédents. Par exemple Mme de Scudéry au XVII et Mme de Tencin au XVIII. A l’inverse, On peut comparer la bourgeoisie française à celle d’Angleterre qui eux sont beaucoup plus précoce dans la question de l’intimité avec le terme « privacy » qui fais un essor un siècle avant, par exemple il est indécent de rentrer dans la chambre de la dame ou de pénétrer dan sle cabinet de travail du monsieur, même pour les enfants.
Ensuite, plus on avance dans le siècle, plus la chambre conjugale s’impose, plus on y fait le rapport avec la religion, qui est le second héritage. Pour les bourgeois, le fait de faire une chambre pour deux, à aussi un but religieux car l’union conjugale à pour but la procréation .
II- L’essor de l’intimité
La chambre conjugale se normalise après 1840, pas loin des enfants, unité d’un ensemble familial. L’idée même de cette nouvelle intimité demandée est basée sur le consentement commun elle vient du couple, de l’évolution des sentiments. La nuit est comme nous le suggère Perrot, le seul moment sur 24h où les deux personnes sont unies et partagent un moment rien qu’a deux. C’est Quelque chose qui va faire durer le couple, la chambre conjugale va devenir au cours du XIXeme et XXeme siècle, « un pari sur l’éternité »
La création de ces chambres conjugales crée de nouveaux questionnements et de nouveaux centre d’attention, en effet des corps de métiers comme les médecins et les scientifiques se penchant sur le sujet par exemple ils font face durant la construction de la chambre à la question de l’air qu’elle peux contenir, désormais on mesure les dimension de la chambre par mètre cube et non pas par mètre carrés.
Le chambre devient une nouvelle source de revenue et une sorte de nouvelle industrie. On peut citer comme exemple en 1840 on créer les sommiers à ressort produit de la révolution industrielle ont remplacés les matelas empilés comme dans la princesse au petit poids mais aussi l’invention des couettes à la place des draps. De plus on fait appel à des architectes même si ce n’est qu’une pièce parmi le grand hôtel où ils résident. Ils font attentions aux moindre détails, de la cheminée à la lumière qu’il ne souhaitent pas trop claire, pour la décoration on engage du petit peuple pour redécorer, tapisser, une nouvelle mode se lance par la suite celle du sobre, ils ne veulent pas une chambre aux couleurs trop fash ou qui fassent trop homme ou femme, le juste milieux. Les objets composants la chambre sont soit des livres ou des bibelots et souvenirs de voyages, rien de luxueux pas de tableau d’art que l’on réserve pour les pièces où l’ont reçoit, où on montre sa richesse au grand jour. Fin XIX plus c’est minimaliste plus c’est beau. La distinction public/ privé domine dans les appartements, les espaces les plus grands et les plus riches sont de l’ordre du public et les chambres du privé. Distinction entre chambre et salon est de plus en plus présente : 1800/1819 : 63 % et 1895/1914 : 1 %.
Cet essor de la chambre conjugale se généralise dans les villes et les campagnes il convient donc d’acheter le mobilier comme un grand lit, deux chevets et une armoire à glace. A la fin du siècle c’est devenu une norme, même mentionnés dans les contrats de mariage cela devient une préoccupation pour les jeunes couples dès leur mariage fait. Entraînant très souvent un endettement dans espaces urbain
Une autre pièce émerge ,Au début du siècle, les enfants n’avaient pas de chambre personnelles et étaient souvent confiés aux domestiques, le choix de la domestique revenait à la mère, c’était un choix très important. L’enfant avait une pièce pour dormir et seulement pour cela, qui était très sombre. Ce n’est seulement à la fin du siècle vers 1880 et début Xxeme que se précise le modèle de la chambre d’enfant. Elle est plus précisément un endroit différent de la chambre conjugale, en effet aucun style de décoration n’est privilégié et on s’attarde plus sur l’enfant, il est au centre de cette chambre, On peut ajouter que de nouvelles règles s’installent, à partir de 7ans, les enfants de sexe différents ne doivent plus dormir dans la même chambre.. Les goûts changent suivant les ages alors on va privilégier les meubles évolutifs qui vont grandir avec cet enfant. Comme le site Perrot dans son ouvrage « rien n’est plus triste qu’une chambre où un enfant n’a as son mot à dire. L’appartement d’un enfant bourgeois peut comporter jusqu’à 14 pièces dont une pour la domestique.
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