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La guerre d'Algérie

Lettre type : La guerre d'Algérie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2017  •  Lettre type  •  1 553 Mots (7 Pages)  •  585 Vues

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La guerre d'Algérie (1954-1962)

                                                                                                                   

        1- Traiter l'affaire :

        

        La guerre d’Algérie est une guerre qui s'est déroulée de 1954 à 1962 en Algérie, colonie française depuis 1830 et dont l'aboutissement est l'indépendance du territoire le 3 juillet 1962.

En tant que guerre d'indépendance et de décolonisation, elle oppose des nationalistes algériens, principalement réunis sous la bannière du Front de libération nationale (FLN), à la France. Elle est à la fois un double conflit militaire et diplomatique. Elle a lieu principalement sur le territoire de l'Algérie française, avec également des répercussions en France métropolitaine (attentats).

Elle entraîne de graves crises politiques en France, avec pour conséquences le retour au pouvoir de Charles de Gaulle et la chute de la Quatrième République, remplacée par la Cinquième République.

La guerre d'Algérie présente un bilan lourd et les méthodes employées durant la guerre par l'armée française (torture, répression de la population civile algérienne) furent controversées. Le conflit débouche, après les accords d'Évian du 18 mars 1962, sur l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet suivant, et précipite l'exode des habitants d'origine européenne, dits Pieds-Noirs et des juifs, ainsi que le massacre de plusieurs dizaines de milliers de harkis.

2- Se mettre à la place du personnage :

Mes chers petits enfants,

Je vous écris cette lettre pour que vous continuiez mon combat quand je ne serai plus là. Comme vous le savez ma fin est proche, je suis de plus en plus fatigué, les heures me paraissent interminables. L'odeur de l'hôpital m'est insoutenable, le va et vient des infirmières me fait mal au cœur même si elles prennent bien soin de moi.

Je me souviens des dimanches passés en famille à vos cotés, on mangeait du Tekourbabine De Bejaia… Je me sens bien seul désormais devant mon plateau repas. Personne ne m'informe des nouvelles du pays: ni journal, ni radio… quel ennui ! Moi qui voulait continuer à me battre pour l'indépendance de l'Algérie !  La mort ne me fait pas peur, c'est la frustration de ne pas pouvoir me battre qui me ronge intérieurement. C'est pour cette raison que je vous demande de vous dévouer pour votre patrie natale. Je sais, Pierre, que tu es courageux et que tu oseras continuer sur le même chemin. Mes enfants n'ayez pas honte de vos origines et surtout n'oubliez pas : « La France est l'esprit de mon âme, la Kabylie est l'âme de mon esprit. »

Comme vous le savez, j'ai œuvré pendant plus de 10 ans, j'ai rencontré et interviewé de nombreux penseurs et écrivains tels que Albert Camus ou René Char… Tous vous diront qu'il faut refuser cette « sale guerre » comme celui-là qui dira : «A partir du moment où un opprimé prend les armes au nom de la justice, il met un pied dans le camp de l’injustice». Cette guerre me blesse profondément, j'aurais aimé continuer à me battre et à défendre mes idées pacifiquement à la radio mais mes propos gênaient. J'ai donc été évincé par Michel Debré, cet incapable de premier ministre qui n'a même pas d'autorité. Il est en plus contre l'indépendance de l'Algérie et il a osé déclarer : « Que les Algériens sachent surtout que l'abandon de la souveraineté française en Algérie est un acte illégitime ; ceux qui y consentiraient se rendraient complices des hors la loi et ceux qui s'y opposeraient par quelque moyen que ce soit, seraient en état de légitime défense ». Quelle a été ma surprise lorsque j'ai vu cette insanité dans le journal mensuel « Courrier de la nation » du 20 décembre 1957 !

 Il est aussi soupçonné, le 16 avril 1956, d'avoir tenté d'assassiner Raoul Salan le célèbre général algérien.

Il faut donc vous méfier de lui puisqu'il entretient des relations privilégiées avec le général De Gaulle, il est donc très influent.

J'ai eu moi aussi des relations d'intermédiaire avec le président jusqu'en 1959. J'étais officieusement chargé de lui transmettre des informations,  j'étais comme un ambassadeur entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire algérien. Je me souviens bien, des allers-retours entre Paris, Genève, l’Italie, Tunis, le Maroc, le Caire, pour rencontrer les dirigeants du FLN (front de libération nationale) et essayer de trouver des solutions pour un accord. Il y a beaucoup de mes articles qui ont été refusés, à commencer par un des premiers que j'ai écrit en 1960, qui s’intitule L’Algérie restera-t-elle française ?, ça évidemment c’est un titre qui ne passe pas, même la presse de gauche a eu peur de publier un article pareil, ils ont eu peur de représailles de la part du grand colonat ou même du gouvernement. Souvenez-vous :  dans votre enfance, à peu près chaque semaine, il y avait un vieil ami ou quelqu’un qui refusait de nous parler parce que mon engagement politique devenait trop fort, il était beaucoup trop en conflit avec ce que les Français de France, a fortiori les Français d’Algérie pouvaient admettre de la part d’un Français.

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