L’Europe à la veille de la 1ere Guerre mondiale

L’Europe à la veille de la 1ere Guerre mondiale

Tableau en apparence classique qui demande de tenir compte des trois composantes implicites de la question : l’économie, la société et la politique( intérieure et extérieure des Etats cf les systèmes d’alliance)

Remarque liminaire :

Le continent est encore le centre du monde – « la prépondérance » selon les historiens - et les événements importants survenus en Asie (guerre russo-japonais de 1904-1905) ou en Afrique (fin de la grande vague de colonisation qui est à l’origine des rivalités entre les puissances européennes depuis la conf de Berlin (1884) et le « partage de l’Afrique »)

La reprise économique depuis 1895 concerne tous les pays mais le rythme de croissance est inégal ;la concurrence aiguise les appétits et les ambitions des Etats les plus industrialisés.

Que dire de la vie politique et des contrastes entre des régimes de l’Ouest et ceux de l’Est et du Sud ? Les conflits intérieurs (notamment les revendications nat) et l’émergence du socialisme « internationaliste » sont sources de déstabilisation du continent.

Eviter de se focaliser sur la seule préparation de la guerre (cf les deux guerres balkaniques) pour s’intéresser à la DESTABILISATION du continent annonciatrice des grands bouleversements déclenchés par la conflagration.

La fièvre militariste qui s’empare de tous les Etats engagés dans les deux systèmes d’alliance est avant tout la traduction d’un phénomène de grande ampleur : la déstabilisation économique, sociale et politique de l’Europe.

I. Dynamisme économique contrasté

a. Une croissance inégale

L’Ouest : R-U, France et Allemagne (pour résumer)

L’Est et le Sud : Autriche-Hongrie avec des écarts régionaux importants, Russie (partie occidentale), Italie et Espagne ( Europe « périphérique »)

b. Les rivalités financières et commerciales sources de tensions : Frce/All , R-U/ Empire alld ( leader économique européen !! incontesté)

Transition :L’accentuation des concurrences conduit à des déséquilibres, au protectionnisme et à la recherche de zones privilégiées : les « nationalismes » économiques.

II. Sociétés en transition

a. Les démocraties ( R U, F , Belgique, Europe du Nord) : naissance des classes moyennes, monde ouvrier en effervescence ( syndicalisme)

b. Les Empires : Vers la « décolonisation » avec les revendications nationales (Polonais, Baltes, Finlandais, Tchèques, poudrière des Balkans cf documents et cartes )

c. La vie politique (partisane) : l’affirmation des partis socialistes (distinguer entre Travaillisme, socialisme français, socialisme « réformiste » allemand ou autrichien et les courants socialistes en Russie.

Transition : Nervosité et fébrilité des représentations diplomatiques et des chancelleries qui s’expliquent …

III. Veillée d’armes

a. Les opinions publiques entrent en jeu : les nationalismes qui s’affirment et se renforcent

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