Histoire de la presse

A partir du 15ème siècle, on trouve différentes formes de presse écrite, qui constituent les premières traces de l’écrit journalistique. Appelés « écrits occasionnels », il s’agissait par exemple de « calendriers du Berger », « de feuilles volantes » ou « de petits carnets ». On y trouvait des gravures, des dessins en noir et blanc, et des calligraphies du Moyen-Age. Les thèmes abordés étaient souvent l’agriculture, des conseils moraux et pratiques de religion ou encore des louanges au Roi. Leur présentation rappelait celle des livres, il n’y avait pas d’organisation distincte ou lien entre les différents sujets abordés. Par la suite, au fil de l’Histoire, les journaux ont évolué pour atteindre leur forme actuelle. En 1631 né le premier périodique « la Gazette » de Théophraste Renaudot. Cette forme de presse s’approche plus de la forme actuelle grâce à ses colonnes et sa calligraphie plus moderne. Son orientation politique était très marquée car la Gazette servait d’outil de propagande (cela rappelle cependant certains de nos journaux actuels qui affichent leur orientation politique). Dès 1826, avec l’arrivée de la photographie, la forme des journaux est modifiée par l’ajout d’illustrations au texte. Depuis l’apparition de la presse écrite, nos journaux ont radicalement changé avec des titres accrocheurs en calligraphies modernes, des rubriques plus organisées ; beaucoup d’illustrations et de photographies en couleur et de thèmes diversifiés pour aborder un public plus large.  

La presse écrite s’est donc diversifiée au fil du temps. Au départ, elle était très censurée et contrôlée par le pouvoir royal qui l’utilisait comme outil de propagande. La diversification et multiplication des journaux a eu lieu après une « libération » du joug de roi ; et au moyen de plusieurs facteurs. Il y a le facteur social et politique : grâce aux progrès sociaux, la population était curieuse et avait des attentes plus nombreuses envers les journaux, qui ont donc dû diversifier leurs moyens de vente et leur contenu afin de résister à la concurrence. C’est aussi en grande partie grâce au facteur économique que la presse a pu se démocratiser ; notamment avec la baisse des prix de production et donc de vente due aux progrès techniques, ce qui a permis à la presse de se vendre plus facilement et de se diversifier.  La distribution des journaux s’accélère, ce qui provoque une diversification des sujets abordés donc par conséquent un lectorat différent.

Lorsque les journaux étaient un produit rare et cher, ils étaient réservés à une élite fortunée et cultivée. Grâce à la baisse des prix, la presse écrite se rend plus accessible et donc peut être consommée par la petite bourgeoisie puis par le peuple urbain. De plus, avec la diversification des sujets abordés, la presse écrite peut toucher un plus large lectorat et obtenir le prix de média préféré des Français, ou du moins à l’époque.

Seulement, la presse écrite a ensuite été concurrencée par la radio, la télévision par la suite et enfin par l’internet. De nos jours, le média favori des Français est la télévision, puis l’internet, la radio et enfin la presse écrite. Ce déclin de la popularité de la presse écrite peut s’expliquer par le fait que les médias plus modernes apportent des informations de manière quasi-instantanée pour certains. Même si la presse écrite peut se trouver sur l’internet de nos jours, ce média n’est pas vraiment concurrentiel et n’est plus le média majeur qu’il a pu être au cours de l’Histoire.

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