Cours d'historiographie L2
Cours : Cours d'historiographie L2. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar poline06 • 18 Février 2018 • Cours • 2 707 Mots (11 Pages) • 661 Vues
Historiographies
Introduction
=>la manière dont on écrit l’histoire
=>Approche sur la pratique des historiens
→ centré sur la critique des sources.
Il y a des manières variées d’écrire l’histoire :
-occidentale
-les historiographies d’ailleurs (non occidentales)
=>Les travaux des historiens doivent être placés suivant leur époque.
Manuels :
Antoine Prost 12 leçons sur l’histoire
Historiographies concepts et débats Patrick Garcia
pb de fond entre culture populaire et culture des élites
Paul veyne : l’histoire est selon lui « un roman vrai »
→ Est-ce que l’histoire tend vers la vérité ?
Travail de l’historien : événement (source) et manière dont il met en branle les faits (critique des faits)
I – l’événement, matière première de l’historien
1 - fait-événement : entre écume de l’histoire et trace indélébile
L’événement c’est ce qui occupe l’historien « l’histoire c’est citer des faits importants et digne de mémoire » : Cicéron.
Au moment où l’histoire se construit comme une science : XIXème siècle (professionnalisation des historiens) école positivisme avec des auteurs comme Charles Victor Langlois.
→ l’événement est sur-valorisé : aboutir à l’élaboration, à une chronologie précise avec succession de dates = grand moment de publication de sources manuscrites.
Début du XXème dans le premier moment des annales (1929) = propose que l’événement serait que l’écume de l’histoire – Braudel : « chasser les lucioles »
=> pas étudier l’histoire événementiel mais l’histoire de la longue durée / histoire immobile.
Histoire succession de dates, d’événement – XXème siècle contre la date et proposer autre chose : l’histoire de la longue durée – immobile.
On est dans une sorte de synthèse : retour de l’événement : faire l’histoire en trois volumes 1974.
« l’école des annales est à l’image même des sociétés qu’elle étudie : lente. Elle définit sa propre durée dans le long terme de notre siècle... Elle témoigne d ‘une indifférence aux phénomènes qui se passent à la surface » = Le Roy Ladurie.
*Victor Duruy Histoire de France 1857 = sur événement comme la peste noire du XIVème siècle.
*George Duby : Le dimanche de Bouvines, 1972 = mêle l’événement et la longue durée.
=>Passe par des approches multiples : mise en contexte « le dimanche de Bouvine » = une sociologie de la guerre. La mise en récit de la bataille par les chroniqueurs de l’époque (Guillaume Lebreton) Duby appelle ça la mise en scène de la bataille. Il étudies les constructions légendaires de batailles, la naissance du mythe des batailles « un nouveau comité se forme au début de juin 1914… une forteresse du temps du moyen age.. l’incarnation vivante de la patrie... » = étudie les traces de l’événement sur la longue durée. La manière des traces va permettre de voir la construction au fil du temps : la construction politique. Veut en faire un moment fondateur de la France / patriotique.
= Mémoire bataille
L’événement doit être lu sur le temps long et dans la manière dont il doit être construit. Par l’intermédiaire de sources, de traces = construction sociale de l’événement. Nécessité de déconstruire afin de reconstruire.
=>Champier : bataille de Marignan écrit dix ans après l’événement dans le but de reconstruire la bataille en faisant les acteurs des héros (Bayard comparé à Hercule) / recouvrir la défaite de Pavis en 1525.
2 – Traces : sources, documents, archives
L’histoire est selon Prost « une connaissance par traces »
Travail de l’historien : analyse des sources.
Deux types de sources :
-documents « témoins volontaires »
- « témoins malgré eux » Marc Bloch
On peut rassembler ses sources dans les archives qui répondent à des logiques politiques. Sélection des archives.
Autre travail de l’historien : L’approche critique des source
Mabillon - De re diplomatica : étude très précise des textes, manuscrits.
=>Deux approches :
-critiques externes (sceaux, signatures)
-critiques internes (intentions de l’auteur et remise en contexte du document)
En résumé le travail de l’historien est d’avoir un esprit critique avec l’idée « d’éduquer le regard de l’historien qu’il porte sur ses sources »
II- Le récit historique, mise en mouvement des faits
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1- du linguistic turn ou l’histoire est une fiction
La question de la manière dont on écrit l’histoire :
histoire du positivisme du Xxème siècle le fait de faire l’histoire une science : s’opposer à la littérature / « éradiquer le microbe littéraire ».
=> Von Ranke dit que l’histoire c’est l’exposer stricte des faits aussi limiter et disgracieux puisse t-il être. « L’historien doit toujours bien écrire et ne jamais s’endimancher » : ne pas laisser s’emporter dans un style comme la littérature. l’histoire comme un médium neutre, transparent.
Veyne insiste sur la dimension narrative de l’histoire, l’histoire est un roman vrai, récit véridique avec l’idée que ce récit est une manière de s’organiser en une intrigue compréhensible.
(Cf leaticia Jablonka : voir cours sources)
Historiographie : débat qui ont écris l’histoire <=> différentes manière d’écrire l’histoire.
La place du récit dans l’histoire : le liguistic turn :
dans les années 80 combats anti positiviste passe dans ces années là par le tournant linguistique => approche proposé par philosophe Rorty Richard – université de cornel dans un coloc’. L’importance et insistance de la dimension langagière de l’expérience humaine. Il y a une influence du post modernisme → Barthes Foucault Dérida.
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