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Claire Fredj - résumé chapitre 1

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Par   •  9 Mars 2020  •  Fiche de lecture  •  1 437 Mots (6 Pages)  •  455 Vues

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Introduction

Le XIX siècle pourrait mériter devant l'histoire le nom de "siècle des questions sociales, non pour les avoir résolues mais pour les avoir posées et en avoir compris la grandeur". Ce fut le siècle de la science, du progrès ou encore de la démocratie, les appellations sont nombreuses.

Souvent décrit également comme le siècle des révolutions (politiques, mais aussi économiques, sociales et culturelles + révolution industrielle)

Dès le lendemain de la Rév F, les historiens commencent à écrire l'histoire de la nation française, à se lançer dans la quête des "origines nationaux" et se pencher sur "le berceau de la nation"

Reposant sur l'égalité civile, la société qui s'installe au XIXe S se veut libérale et les libertés économiques sont toujours affirmées.

Le XIX siècle est aussi le temps de la statistique ; on cherche à mieux connaître le pays et les enquêtes se multiplient à plusieurs niveaux (en 1833, Thiers fait rétablir un service central chargé de la réunion et mise en ordre des tableaux statistique sur le territoire, la population, la richesse et tous les services de la France).

Le XIX siècle, héritier de la Révo F ou Prélude des totalitarismes du XX ?

Partie I : Un destin démographique atypique

Le terme "démographie" fait son apparition au XIX. Cependant, le besoin de dénombre les populations préoccupe les Etats depuis longtemps et en France on dispose de nombreuses sources qui n'ont pas bougées (dû à la centralisation de l'administration) ; par exemple, sous l'ancien régime, les registres paroissaux sont tenus en double exemplaire.

A partir de 1836, les opérations de recensement sont menées tous les 5 ans.

En 1789, la France est la première nation européenne en terme d'habitants (28M, soit 17% de la population du continent). En 1914, elle est de 40M d'habs (Alsace-Lorraine non compris) et n'est que 5e européen (8,7% de la pop)

Ainsi, la population F au XIX se caractérise d'abord par une croissance modérée , beaucoup plus faible que ses voisins. Il y a certes une baisse progressive de la mortalité mais aussi et surtout, une baisse précoce et rapide de la fécondité.

Chapitre I : un long recul de la mortalité

Une mortalité différenciée mais en baisse

Jusque vers 1880, la mortalité conserve les traits de l'ancien régime : niveau élevé de mortalité infantile, mouvement saisonnier (morts nombreux en hiver et pointe en fin d'été) et une forte surmortalité urbaine (en 1891, l'écart de vie entre urbains et ruraux est de 7 ans au profit de ces derniers). La mortalité varie selon la situation sociale (dans les quartiers pauvres elle différe et double par rapport au reste de la ville).

Mais depuis le XVIII, la mortalité régresse et cela se passe en 3 phases : une baisse importante et continue de 1750 à 1820, une baisse moindre jusque dans les années 1880 puis une chute rapide. L'espérance de vie passe de 27 ans en 1750 à 46 ans pour les hommes et 49 ans pour les femmes en 1910 (cet écart est lié à une réduction de la ,ortalité en couches).

Au cours du dernier tiers du XIX commence, en France comme dans d'autres pays d'Europe, l'ère des grandes victoires sur la mort.

La lutte contre la mort : le rôle central de l'hygiène public

La promotion de l'hygène publique

La baisse de la mortalité entamée début XVIII est le fruit d'une meilleure circulation des blés mais aussi des premiers effets des travaux inspirés par les hygiènistes. Petit à petit, les médecins établissent des corrélations entre maladies et environnement. Dès lors, on draine les marécages, assure la circulation de l'eau, nettoie les maisons, renouvèle l'air dans les lieux d'habitation pour réduire l'apparition des maladies.

En 1803 est mise en place une politique de vaccination contre la variole. Des épidémies de choléra continuent néanmoins de provoquer des taux de mortalités élevés (1832 / 1854-1855), ce qui entraîne des programmes d'assainissement et d'hygiène publique dans les villes surtout, qui essaient de limiter la diffusion de l'épidémie avec un contrôle de l'eau, nettoyage des égoûts et des cours et rues, ramassages d'ordures plus fréquents...

La santé de la population commence par être encadrée par une législation sur le frelatage alimentaire

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