CNED Première ES - La périurbanisation
Compte Rendu : CNED Première ES - La périurbanisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar salome.ss • 5 Décembre 2013 • 557 Mots (3 Pages) • 1 147 Vues
La périurbanisation est un phénomène mis en évidence en France à partir du milieu des années 1970. D’abord baptisé
« rurbanisation », il désigne les implantations de populations urbaines à la périphérie des villes, populations dont les emplois
continuent pour la plupart de se localiser au coeur de ces mêmes villes. Les territoires périurbains, peuplés, vécus, habités, sont
donc désormais parties intégrantes des villes. Résultats de l’étalement urbain récent, ces territoires voient des pratiques
habitantes particulières. Différentes France périurbaines existent à présent.
Les territoires périurbains résultent de l’étalement urbain récent, observé depuis les années 1970. Le recensement de 1975 met
en évidence pour la France l’existence de ces territoires aux portes des villes, à destination de populations jeunes, souvent de
jeunes ménages avec enfants, qui ainsi accèdent à la propriété. Cette périurbanisation peut s’étendre jusqu’à 50 km au-delà
des centres-villes, pour les plus grands organismes urbains. Les statistiques officielles affirment parfois que les communes
périurbaines couvrent 40 % du territoire français, preuve de leur importance. Les évolutions démographiques montrent le
maintien des gains en faveur du périurbain. En Alsace, entre 1999 et 2006, les villes-centres ont vu leur population augmenter
de 0,55 % par an dans le Bas-Rhin et de 0,29 % dans le Haut-Rhin. La progression pour le périurbain varie entre 0,96 % et
1,02 % par an pour le premier département, et entre 1,22 et 0,91 pour le second. Ces implantations sont le fait de lotissements :
les paysages voient des maisons individuelles avec jardin s’aligner avec régularité et standardisation. Ces implantations se font
aux dépens des terres agricoles, à partir de noyaux villageois anciens. Le cadre reste rural, avec la verdure des paysages
(terres agricoles, forêts…) comme toile de fond. L’augmentation du nombre d’habitants donne pourtant une tonalité de plus en
plus urbaine aux communes concernées. Les commerces se multiplient. Ils ne relèvent plus seulement des commerces de base
(boulangerie, boucherie…) mais tendent à se spécialiser, en lien avec des demandes de plus en plus fortes (restaurants,
laboratoires d’analyses médicales, magasins spécialisés). Des services aux particuliers apparaissent (crèches, bibliothèque
municipale, école de musique…), souvent financés par les autorités municipales.
Les pratiques des habitants révèlent d’autres facettes des territoires périurbains. Ces derniers sont pensés en lien avec
l’utilisation de la voiture. Les taux de motorisation (pourcentage
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