Alexandre Le Grand

Pour comprendre l'histoire d'Alexandre le Grand, il faut d'abord parler de sa mère, Olympias, fille du roi D'Epire, Néoptolème. Le sang Macédonien ne coulait pas dans ses veines, ce qui eut un fort impact sur son fils durant ses jeunes années. Le père d'Alexandre, Philippe II de Macédoine _un pays situé au nord de la Grèce_ descendant, selon la légende d'Héraclès, et ses compétences militaires annonçaient l'éminence de l'oeuvre de son fils. Son frère Perdiccas III, tué au combat lors d'une invasion des frontières macédoniennes, ne laissa derrière lui qu'un nouveau-né. C'est ainsi que Philippe, alors âgé de vingt-deux ans devint régent.

La conception même d'Alexandre donna lieu à des présages. Cette nuit-là, l'orage grondait et des éclairs fusaient, comme en témoigna Plutarque : "La nuit qui précéda celle de l'entrée des jeunes mariés dans la chambre nuptiale, Olympias songea qu'à la suite d'un violent coup de tonnerre, la foudre était tombée sur elle et avait allumé un grand feu qui, après s'être divisé en plusieurs traits de flamme, se dissipa promptement." Plutarque à donné la description d'Alexandre : "La forme de son corps n'est nulle pat mieux représentée que dans les statues des Lysippe (...) Il fut le seul qui rendit parfaitement l'attitude de son cou, qui penchait un peu sur l'épaule gauche, et la douceur qui paraissait dans ses yeux. Apelle, qui le peignit sous la forme de Jupiter armé de la foudre, ne sut pas saisir son teint ; il le fit plus brun et plus sombre qu'il n'était naturellement ; car Alexandre avait la peau très blanche, et cette blancheur était relevée par une teinte d'incarnat plus marqué sur le visage et sur le torse que sur le reste du corps. Sa peau sentait bon. Il s'exhalait de sa bouche et de tout son corps une odeur agréable qui parfumait ses vêtements."

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