Abolition de la peine de mort en 1981.
Fiche : Abolition de la peine de mort en 1981.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Mars 2013 • Fiche • 686 Mots (3 Pages) • 1 889 Vues
Abolition de la- peine de mort En 1981
La peine de mort en France a été abolie en 1981, faisant de la France le seul pays a avoir procédé a des exécutions capitales tout en étant membre de Communauté européenne, ancêtre de l'Union européenne.
La dernière personne à avoir été exécutée est Hamida Djandoubi (et non Christian Ranucci comme cela est souvent rapporté dans la presse). Djandoubi est ainsi la dernière personne au monde a avoir été guillotinée, à la prison des Baumettes de Marseille.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice. Douze jours plus tard, le texte est voté dans les mêmes termes par le Sénat, par 160 voix contre 126.
Robert Badinter est principalement connu pour son combat contre la peine de mort, dont il a obtenu l'abolition en France en 1981 en tant que Garde des Sceaux.
De 1972 à 1980, ce militant abolitionniste s’est illustré comme avocat dans des affaires criminelles où se posait la question de la peine de mort.
Nommé ministre de la Justice en 1981, il a présenté et soutenu devant le Parlement le projet d'abolition de la peine de mort en France.
S’exprimant à la tribune de l'Assemblée nationale le 17 septembre 1981, Robert Badinter a prononcé la phrase historique : "Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, j'ai l'honneur au nom du Gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France."
Aujourd’hui, Robert Badinter continue son combat pour mettre fin à la peine de mort dans d’autres pays du monde comme la Chine et les Etats-Unis. Il a été l'un des animateurs du premier Congrès mondial contre la peine de mort, qui s'est déroulé à Strasbourg du 21 au 23 juin 2001.
La mort et la souffrance des victimes, ce terrible malheur, exigeraient comme contrepartie nécessaire, impérative, une autre mort et une autre souffrance ». (Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice, le 17 septembre 1981)
Si, dans les anciennes sociétés, il s'agit de venger la victime contre le crime commis, aboutissant à une vengeance illimitée, peu à peu les codes réglementent cette vengeance, en énumérant les motifs et les diverses manières de mise à mort. La première de ces réglementations est la loi du talion, la peine devant être strictement équivalente au dommage subi. Par ailleurs, dans certaines sociétés de l'antiquité, émerge la notion de crime « involontaire », sans intention malveillante.
Le droit romain, par le moyen de la citoyenneté, étend la protection juridique à certaines catégories d'habitants de l'Empire (par opposition aux étrangers et aux esclaves). Les peines doivent être dissuasives, exemplaires et avoir un effet rétributif pour les victimes. En outre, les besoins économiques favorisent la condamnation aux travaux forcés, suivant un processus semblable à celui des sociétés archaïques qui cessèrent d'exterminer les prisonniers de guerre pour les réduire
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