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Une Religion Royal

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Par   •  16 Novembre 2012  •  1 554 Mots (7 Pages)  •  1 184 Vues

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Travaux dirigés Seance 3 : Histoire

« Une religion royale ».

« Le roi est soumis a Dieu » dis Bossuet dans le Sermon sur la charité fraternelle Careme de 1662. On peut voir cette comme une demonstration de la soumission du Roi à Dieu, le Roi est le prepresentant de Dieu. Ainsi, cela justifie le lien de causalité qui existe entre royauté et religion, puisque celle ci se definit comme un ensemble de rites, croyances, composé de regles, de symboles, de dogmes, adoptés comme conviction par une societé.

I. Le sacre comme symbole de la religion royale.

A) la promesse et l’élection du roi.

La cérémonie du sacre est découpée en 4 étapes dont les deux premières sont la promesse et l’élection. La 1ère étape est la promesse du roi, le roi s'engage à prodiguer à ses peuples la justice et la misericorde, et à bannir les héretiques. En effet, on ne peut exiger du roi un sermon, car le parjure entraine l’amputation de la main qui a prêté serment, or le roi peut être amené dans des circonstances exceptionnelles à paraitre trahir ce serment. Cette promesse se présente sous la forme de question réponse dressées par l’archevêque où le roi promet de rendre la justice, de faire régner la paix , de combattre les ennemis de dieux . Plus tard, on ajoutera la chasse aux hérétiques . En effet, lors du sacre de Philippe Ier en 1059, l'archeveque demanda a ce dernier « s'il croyait et voulait etre le defenseur de l'Eglise, Philippe repondu affirmativement ». Lors de son ordination Philippe Ier « promets devant Dieu et ses saints, que je conserverai à chacun de vous et a chacune des eglises (…) les privilèges conféré par les canons, la stricte application de la loi et de la justice, que j'assurerai votre défense (…) avec l'aide de dieu ». Par conséquent, le roi detient la main de la justice, c est a dire que le roi est garant de la justice . Ainsi, l'archeveque avec «  le consentement du roi Henri, il elu Philippe roi ». Bien sûr au XVIème siècle cette partie de la promesse sera largement réactualisée. En effet, d'apres Jean Barbey dans Le miracle Capetiens, le roi « le mediateur de dieu» se contente lors de son serment « promet en son nom de ne pas abuser du pouvoir et de remplir les devoirs de sa fonction ». Elle est d’ailleurs destinée à disparaitre, et la question s’est posée au moment du sacre de Louis XVI. Au 17ème siècle, le roi promet également de poursuivre les duellistes (ceux qui se battent en duel). Il s’agit de mettre en scène un roi Très chrétien.

La deuxième étape, c’est l’élection. Celle-ci est un vestige de la tradition germanique. En effet, le chef de peuple, le chef de guerre, est choisi par ses hommes, et une fois qu’il est choisi, a tous les pouvoirs sur eux. On retrouve l’élection dans les traditions de nombre de monarchies médiévales. On se souvient par ailleurs qu’Hugues Capet a été incontestablement élu. Dans la cathédrale de Reims, l’élection est toute symbolique, l’archevêque de Reims, présente le roi au peuple, qui dit « Fiat ! Vollumus! Oui qu’il soit roi ! ». En revanche, lors du sacre de Philippe Ier en 1059, d'apres le recit de l'archeveque Gervais, le peuple de maniere unanime criat par trois fois « nous approuvons, nous voulons que cela soit ». Ce simulacre d’acceptation, peut toutefois être interprété comme la possibilité d’un choix offert. Sous la monarchie absolue à partir du règne de Louis XIV, ce reste symbolique d’élection est lui-même gommé. Désormais l’archevêque, présente le roi au peuple, celui-ci se contente de baisser la tête avec respect.

B) l’onction et le couronnement.

L’étape suivante, est l’onction. Cette étape est un rappel des pratiques décrites dans l’Ancien Testament. Elle est particulièrement spectaculaire. Tout d’abord, elle utilise le baume de la Sainte Ampoule d'après Gerson elle est «apportée pour que Clovis et ses successeurs fussent oints de la Sainte Huile de ce Chreme » grace a cette onction « le roi de france par le simple toucher de ses mains guerit les malades », ainsi le roi obtient le pouvoir de guerison , cette substance présumée miraculeuse que la colombe du saint esprit a apporté dans son bec, une huile merveilleuse. Cette huile se bôme dans une fiole de verre « ampoula », qui est la partie visible de la légende Sainte ampoule. Ensuite, le roi, en signe de respect, s’allonge complètement face contre terre dans « le choeur de la cathédrale » et devant l’archevêque de Reims. Après, « on retire au roi ses vetements , sauf la chemise dans laquelle

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