Quels sont les effecifs engagés dans la bataille de Salamine ?
Dissertation : Quels sont les effecifs engagés dans la bataille de Salamine ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Avril 2012 • Dissertation • 623 Mots (3 Pages) • 1 343 Vues
Quels sont les effectifs engagés dans la bataille de Salamine ? Il est difficile de répondre précisément.
Pour les forces grecques, nous pouvons considérer que le chiffre de 350/380 trières est crédible, ce qui représente la quasi-totalité de la flotte grecque. Outre les navires d'Athènes, plus de la moitié de la flotte, nous avons 40 navires de Corinthe, une trentaine d'Égine, entre 15 et 20 pour des cités comme Mégare, Sicyone,... Le reste est négligeable.
C'est sur les effectifs de la flotte de Xerxès qu'il est plus difficile de trancher. Les historiens antiques, tels Hérodote, Diodore de Sicile ou le Panégyrique d'Athènes d'Isocrate, donnent le chiffre de 1200 navires. Ces chiffres sont fantaisistes et ne semblent pas tenir compte des pertes subies lors des tempêtes et lors de la bataille de l'Artémision. De plus, il faut considérer que la flotte perse doit assurer le ravitaillement de l'armée, garder des points névralgiques (détroits, dépôts, etc.). Il faut probablement admettre un chiffre de 500 à 600 navires au minimum, ce qui permet à Xerxès de garder la supériorité numérique et de compenser ainsi la moindre efficacité de ses troupes au combat.
Veillée d'armes[modifier]
Pendant que la flotte perse termine dans la nuit l'encerclement de l'île de Salamine, les généraux grecs tergiversent toujours. Cependant Aristide arrive d'Égine, ayant réussi à passer à travers le blocus perse, et informe Eurybiade et Thémistocle que le blocus est total et que la flotte n'a plus guère le choix. Désormais toute possibilité de retraite étant coupée, il faut combattre. La ruse de Thémistocle vient de réussir. La tactique utilisée est simple. L'étroitesse du détroit fait que seuls combattront les premières lignes de navires, ce qui annihile la supériorité numérique des Perses. Les combats terrestres précédents ont montré que la valeur au combat des Grecs ainsi que l'armement sont supérieurs, ce qui dans le cas d'abordage des navires ennemis est un avantage. Enfin les équipages perses, en fait surtout Phéniciens ou Ioniens, seront fatigués car ils auront parcouru une distance moyenne d'une dizaine de kilomètres pour certains, depuis leurs mouillages de Phalère.
Deux impératifs s'imposent aux Grecs. Tout d'abord s'installer légèrement en deçà du détroit pour que la masse perse s'installe dans le goulet d'étranglement, mais aussi ne pas trop reculer afin que les navires perses ne puissent tirer avantage de leur supériorité numérique. Il faut aussi éviter un débarquement perse à Salamine où se sont réfugiés un nombre important d'Athéniens, protégés par un détachement d'hoplites commandés par Aristide.
Les Perses se préparent aussi à la bataille avec, en particulier, cette installation incroyable du trône de Xerxès sur les pentes du mont Aegalée qui domine le détroit. Peu avant l'aube du 29 septembre1, Xerxès s'installe sur son trône avec ses ministres et officiers, ses secrétaires chargés de noter les actions d'éclat et les fautes à châtier, et sa garde des Immortels. Dans le même temps la flotte se met en position. À la droite se trouvent les Phéniciens des flottes de Tyr et Sidon dirigés par les généraux
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