Nicolas Machiavel
Rapports de Stage : Nicolas Machiavel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kaelfennou • 20 Mai 2013 • 2 178 Mots (9 Pages) • 1 115 Vues
Nicolas Machiavel
« Machiavel » redirige ici. Pour les autres significations, voir Machiavel (homonymie).
Nicolas Machiavel
Philosophe florentin
Renaissance
Portrait posthume de Nicolas Machiavel (détail), par Santi di Tito
Données clés
Naissance 3 mai 1469 à Florence (Italie)
Décès 21 juin 1527 à Florence
Principaux intérêts Éthique, politique, histoire
Idées remarquables Couple Fortune/Vertu, Conservation du pouvoir
Œuvres principales Le Prince
Discours sur la première décade de Tite-Live
La Mandragore
Influencé par Aristote, Tite-Live, César Borgia
A influencé La majeure partie de la philosophie politique ultérieure
Adjectifs dérivés machiavélien, puis machiavélique (sens dérivé)
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Niccolò Machiavelli (Niccolò di Bernardo dei Machiavegli), en français Nicolas Machiavel, est un penseur italien de la Renaissance, philosophe, théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre, né le 3 mai 1469 et mort le 21 juin 1527 à Florence, en Italie.
Machiavel a donné en français naissance à plusieurs termes : « machiavélisme » et ses dérivés, qui font référence à une interprétation politicienne cynique de l’œuvre de Machiavel et « machiavélien » qui fait directement référence aux concepts développés par Machiavel dans son œuvre.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Machiavel et le machiavélisme
3 Philosophie
3.1 Fortuna et Virtù, deux notions indépendantes à l’origine de l’action politique ?
3.2 La virtù définie par la Fortuna
3.3 Le rapport Fortuna/Virtù
3.4 Les concepts de Fortuna et Virtù dans la littérature et la philosophie
4 Bibliographie
4.1 Œuvres de Machiavel en italien
4.2 Œuvres de Machiavel traduites en français
4.3 Discographie (livre audio)
5 Correspondance de Machiavel
5.1 Études sur Machiavel
6 Machiavel dans les arts et la culture populaires
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Liens externes
9 Le Prince
Biographie [modifier]
« Machiavel naquit les yeux ouverts »
— Quentin Skinner, biographe
Né à Florence, dans une famille noble, Nicolas Machiavel est le fils de Bernard Machiavel, trésorier pontifical à Rome et docteur en droit, et de Bartolomea de' Nelli. Il devient secrétaire de la deuxième chancellerie en 1498 à Florence, et mène des missions diplomatiques, en Italie comme à l’étranger, se forgeant ainsi déjà une opinion sur les mœurs politiques de son temps. Il rédige à ces occasions des dépêches diplomatiques, réunies sous le titre Les relations diplomatiques, ainsi que des rapports (Rapports sur les choses de l’Allemagne, Rapport sur les choses de la France). En 1512, les troubles à Florence le condamnent à l'exil. C'est à ce moment-là qu'il écrit "le Prince" dans lequel on trouve les prémices de sa conception politique.
Les Médicis reviennent au pouvoir à Florence, à la suite de la défaite de Prato en 1512. Machiavel est soupçonné d’avoir participé à la conjuration fomentée par Pier Paolo Boscoli, il est emprisonné, torturé, puis interdit de quitter le territoire florentin pour un an, se retire ensuite dans sa propriété de Sant’Andrea in Percussina, frazione de San Casciano in Val di Pesa. Machiavel y commence son Discours sur la première décade de Tite-Live, où, parlant de l’Antiquité, il dresse en fait une critique de la situation politique italienne de son époque.
L’année suivante, il interrompt la rédaction des Discours pour écrire, en 1513, son ouvrage le plus célèbre, Le Prince (en italien : Il Principe), qui, pour ne pas être mal interprété, doit être lu en parallèle avec ses Discours sur la première décade de Tite-Live, ouvrage explorant à la lumière de l'exemple de Rome les moyens nécessaires à l'édification en Italie d'une véritable république et, projet le plus cher à Machiavel, la reconstruction d'une Italie unie (les guerres internes et la politique pontificale étant selon lui les deux plus grandes plaies de l'Italie, responsables des misères du peuple et de la faiblesse du pays).
Il n'en reste pas moins que Le Prince, dédié à Laurent II de Médicis, est pour Machiavel une tentative de retrouver une place dans la vie politique de Florence. Dans ce livre célèbre, comme il l'écrit dans sa dédicace, il « ose donner des règles de conduite à ceux qui gouvernent » :
« Il ne faut pas que l’on m’impute à présomption, moi un homme de basse condition, d’oser donner des règles de conduite à ceux qui gouvernent. Mais comme ceux qui ont à considérer des montagnes se placent dans la plaine, et sur des lieux élevés lorsqu’ils veulent considérer une plaine, de même, je pense qu’il faut être prince pour bien connaître la nature et le caractère du peuple, et être du peuple pour bien connaître les princes. »
— Nicolas Machiavel, Dédicace du Prince à Laurent II de Médicis
Machiavel est un homme politique avant tout, qui loin des affaires de son pays se sent complètement inutile. Ouvrage intéressé donc, Le Prince contient néanmoins, entre les lignes de cet appel à la réunification de l'Italie fait aux Médicis, toutes ses théories républicaines qu'il y a dissimulées avec ruse. Machiavel, théoricien de la ruse, n'en manquait pas lui-même : Le
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