Les ménines de Diego Velasquez
Dissertations Gratuits : Les ménines de Diego Velasquez. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar liylahetimed • 19 Mai 2013 • 2 268 Mots (10 Pages) • 1 614 Vues
EPREUVE DE L’HISTOIRE DES ARTS 2013
LES MENINES DE DIEGO VELASQUEZ
L’artiste: Diego Rodríguez de Silva y Velázquez (Séville, baptisé le 6 juin 1599 - Madrid, mort le 6 août 1660), dit Diego Vélasquez en français, est un peintre du siècle d'or espagnol ayant eu une influence considérable à la cour du roi Philippe IV. Il est généralement considéré, avec Francisco Goya et Le Greco, comme l'un des plus grands artistes de l'histoire espagnole. Son style, tout en restant très personnel, s'inscrit résolument dans le courant baroque de cette période. Ses deux visites effectuées en Italie, attestées par les documents de l'époque, eurent un effet décisif sur l'évolution de son œuvre. Outre de nombreuses peintures à valeur historique ou culturelle, Diego Vélasquez est l'auteur d'une profusion de portraits représentant la famille royale espagnole, d'autres grands personnages européens ou même des gens du commun. Son talent artistique, de l'avis général, a atteint son sommet en 1656 avec la réalisation de Les Ménines, son principal chef-d'œuvre.
À partir du premier quart du XIXe siècle, le style de Vélasquez fut pris pour modèle par les peintres réalistes et impressionnistes, en particulier Édouard Manet. Depuis, des artistes plus contemporains comme Pablo Picasso et Salvador Dalí ont rendu hommage à leur illustre compatriote en recréant plusieurs de ses œuvres les plus célèbres.
Titre de l’œuvre: « Les Ménines »
Année d’exécution: Vélasquez peint Les ménines, une œuvre qu’il reprendra en 1659, peu avant sa mort, survenue en 1660.
Dimensions du tableau: Ce tableau de dimensions monumentales (3,21 mètres sur 2,81 mètres) est appelé pour la première fois Les Ménines en 1819, c'est-à-dire « les demoiselles d'honneur ». Ce tableau est peint sur une toile.
Lieu de conservation: Le tableau est présenté au Musée du Prado de Madrid.
Thème de l’œuvre: Il représente la famille de Philippe IV. En espagnol, Les Ménines se dit Las Meninas et signifie "demoiselles d'honneur".
Analyse de l’œuvre

Chef d’oeuvre du siècle d’or espagnol les Ménines est l’un des tableau qui a fait le plus objet de nombreux écrits : livres, analyses, romans, théories … approches plastiques mais aussi historiques, sociologiques, psychanalytique, symboliques, poétiques…
Peu de temps avant sa mort, Diego Velasquez peint donc cette grande toile, initialement nommée Le Tableau de la Famille, sur commande du roi Philippe IV dont le peintre est l’aposentador. Hommage original à l’effigie du monarque espagnol, lequel transparait là, aux côtés de la reine Marianna, dans l’encadrement d’un miroir situé dans le fond de la pièce représentée. Chambre noire qu’un rayon latéral infuse de lumière, où l’on voit, à l’avant plan, la fille du couple royal, l’infante Marguerite, en compagnie des suivantes et d’autres personnages, dont un chien assoupi et un nain grassouillet à droite du tableau. Sur le côté gauche, plus en retrait dans l’obscurité, derrière le châssis d’une toile dont nous percevons l’envers, le peintre apparaît, pinceau et palettes en main, dans un instant suspendu entre l’acte de peindre et l’acuité du regard. Son autoportrait nous fixe. « Nous », à la fois le spectateur, point de mire des protagonistes de la scène et le motif, « sujet absolu » car il s’agit du souverain sur lequel l’artiste jette un œil avant de se remettre à la tâche, et dont le fameux « petit rectangle luisant » renvoie l’image spéculaire à l’arrière plan.
- La scène se situe dans une grande pièce, identifiée comme étant l'une des salles du palais royal à Madrid. Si l'on suit la description de Michel Foucault; on peut reconnaitre, sur la gauche, le peintre lui-même, Diego Vélasquez, en train de peindre (c'est un autoportrait).
A sa droite, une servante (ménine) à genoux, tend un plat avec une petite cruche rouge à l'infante Marguerite qui est au centre de la représentation.
Au dessus d'elles, un miroir très sombre reflète le roi Philippe IV et la reine Marianne. A coté de ce miroir, au fond, se tient José Nieto Vélasquez, homonyme du peintre et grand chambellan de la reine. Il apparaît dans l'encadrement de la porte, sur les marches d'un escalier. Sa posture fait écho à celle du nain situé à l'extrême droite du tableau et à celle du peintre.
On peut noter que Diego Vélasquez est à la fois le peintre du roi et son grand chambellan ou maréchal du palais. A droite de l'infante, une servante esquisse une sorte de révérence. Légèrement en retrait, un couple non identifié, sans doute une duègne (gouvernante) et un autre personnage perdu dans l'ombre. Sur le devant, on peut voir une naine (Marie Bardola) et le petit Nicolasito, à l'extrême droite, qui donne un coup de pied au chien.
- On compte au moins onze toiles accrochées aux murs, onze tableaux parfaitement identifiés qui existent toujours. Les deux toiles, accrochées de part et d'autre du miroir, sont deux copies exécutées par le gendre de Vélasquez, J.B.M. Del Mazo. L'une est une copie de Jordaens, Apollon et Marsyas, l'autre est une copie de Rubens, Pallas et Arachné.
Elles ont en commun la nature du mythe qu'elles mettent en scène (deux défis artistiques lancés à un dieu par un mortel).
Et puis il y a le douzième tableau, celui dont on aperçoit que le revers, celui que peint Vélasquez.
1er plan : à droite le dos d'un tableau, à gauche, un chien qui se réveille sous
les coups de pieds du nain Nicolas Pertusato.
2me plan : à gauche du nain et presque au même niveau que la princesse, la
naine Maria Barbola
3me plan : la princesse de face, son visage présente un très léger trois quart. Sa
main gauche est délicatement posée (écartement du petit doigt) sur le liseré de sa
robe.Elle est en contact par la main droite avec la demoiselle d'honneur María
Agustina Sarmiento de Sotomayor, qui de profil, est
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