Le soldat de minuit. La Vérité.

La Vérité

La vérité est une adéquation entre l’esprit et les choses. LA vérité est une propriété du jugement. Ce ne sont pas les choses qui sont vraies ou fausses mais nos jugements (Vrai or, vrai Rembrandt). Mais la vérité s’oppose à l’erreur, à l’illusion et au mensonge. Le cours ne portera que sur la dimension épistémologique. Nous ne parlerons pas du problème moral de la vérité (Doit-on toujours dire la vérité ?)

Problématiques : Quelles sont les sources de l’erreur et de l’illusion (puisque les hommes commencent par l’erreur et l’illusion) ? Il y a-t-il des critères de vérités ? Quel est le fondement de la vérité ?

1. Les sources de l’erreur

Nous voyons 4 sources d’erreurs :

A/Le rapport non critique à l’information sensorielle

Nos sens nous donnent des informations mais qu’il ne faut pas prendre au 1er degré. Exemples : En astronomie (le Soleil tourne autour de la Terre), en chimie (il y’a 4 corps simples : l’eau, le, l’air et la terre), en physique, en biologie (le fixisme des espèces)

B/Le rapport non critique à l’imagination

L’illusion à l’inverse de l’erreur a pour racine un désir. Toutes les para sciences sont fondées sur des projections imaginaires qui flattent des désirs, d’où la confusion entre le réel et l’imaginaire ou le symbolique. La corne du rhinocéros blanc est symbole de virilité, c’est pour ça qu’ils sont chassés, le coquillage est le symbole du sexe féminin.

L’astrologie : Au ciel, il y’a des étoiles celles-ci se groupent en constellations, celles-ci évoquent des objets familiers, d’où leurs noms la lyre, la balance. Les constellations sont 2 fois imaginaires par effet de perception et effet de projection. On n’a donc pas le droit de trier d’un objet imaginaire des propriétés réelles. Ce candidat est inapte à l’alpinisme. En pseudo médecine la réflexologie : l’oreille et le pied, les correspondances. Dernier exemple, la pharmacie de la Renaissance (la théorie des signatures)

C/La rigueur du raisonnement

2 exemples d’illogismes. 1er exemple : le lien d’implication (« p » implique « q »). Si d’un principe je tire des conséquences fausses le principe est nécessairement faux, mon principe n’est pas nécessairement vrai. L’illogisme consiste à poser que le principe est nécessairement vrai.

Les champignons Les vérités de raison sont le propre des sciences deductives

...