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Le progrès économique

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Par   •  24 Avril 2014  •  542 Mots (3 Pages)  •  1 102 Vues

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'existence de cette double dimension peut être source d'ambiguïté et de confusions1.

« Concept central de la pensée des Lumières et des courants évolutionnistes, le progrès incarne la croyance dans le perfectionnement global et linéaire de l'humanité; La société, tout en se développant, évolue vers le "mieux" : augmentation des richesses, progrès scientifique et technique... mais aussi amélioration des mœurs et des institutions, voire progrès de l'esprit humain. »

Le progrès économique se définit à la fois par l'idée de croissance (quantitative) et par une meilleure efficacité (qualitative). (...) En ce sens la notion est proche de celle de développement, et selon une idée répandue, elle irait de pair avec le progrès social.

« En réalité , rien n'assure que le progrès économique entraine mécaniquement le mieux-être ». L'analyse fait apparaitre des contrastes : Ainsi la rationalisation de la production introduite par le taylorisme et le fordisme ont permis une augmentation importante et indéniable du pouvoir d'achat , mais au prix d'un durcissement des conditions de travail. Au total, Il ressort que le progrès social ne s'identifie pas uniquement aux progrès quantitatifs (Niveau de vie, Bien-être matériel...). D'autres enjeux méritent être considérés : genre de vie, instruction, conditions eux écoles s'affrontent et se croisent : le primitivisme, qui voit la décadence, et le progressisme, qui voit le progrès.

Hésiode, dans Les travaux et les jours (viiie siècle av. J.-C.), développe le mythe de l'Âge d'or. La perfection de la race humaine se situe à l'origine, et le progrès technique est signe de décadence.

« Quand les hommes et les dieux furent nés ensemble, d’abord les célestes habitants de l'Olympe créèrent l'âge d'or pour les mortels doués de la parole. Sous le règne de Saturne qui commandait dans le ciel, les mortels vivaient comme les dieux, ils étaient libres d'inquiétudes, de travaux et de souffrances ; la cruelle vieillesse ne les affligeait point ; leurs pieds et leurs mains conservaient sans cesse la même vigueur, et loin de tous les maux, ils se réjouissaient au milieu des festins, riches en fruits délicieux et chers aux bienheureux Immortels. Ils mouraient comme enchaînés par un doux sommeil. Tous les biens naissaient autour d'eux. La terre fertile produisait d'elle-même d'abondants trésors ; libres et paisibles, ils partageaient leurs richesses avec une foule de vertueux amis. Quand la terre eut renfermé dans son sein cette première génération, ces hommes, appelés les génies terrestres, devinrent les protecteurs et les gardiens tutélaires des mortels : ils observent leurs bonnes ou leurs mauvaises actions, et, enveloppés d'un nuage, parcourent toute la terre en répandant la richesse : telle est la royale prérogative qu'ils ont obtenue » (Les travaux et les jours) 2.

En revanche, certains auteurs voient dans le progrès une réaction à la décadence : Pour Sénèque dans sa Lettres à Lucilius3, la décadence des mœurs entraîne l'invention de lois, comme celles de Solon.

Vers 460 av. J.-C., Eschyle, dans Prométhée enchaîné, de façon mythique, attribue le progrès dans les techniques

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