Le Clergé Et La Vie Religieuse En France Au XVIIIème Siècle
Recherche de Documents : Le Clergé Et La Vie Religieuse En France Au XVIIIème Siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nanipepete • 5 Octobre 2013 • 3 917 Mots (16 Pages) • 2 244 Vues
Le Clergé et la vie religieuse en France au XVIIIème siècle
La religion et très importante au 18e siècle pour presque tout les pays européens. En Angleterre a toute les religion possible. Fr-> catholicisme, certains remettent en cause cette religion.
Il y a affaiblissement des idées religieuses chez certaines personnes, dans certaines régions. Mais on ne peut pas vraiment parler d’athéisme. Vovelle constate qu’il y a une déchristianisation, les paysans provençaux vont moins à la messe, respectent moins les sacrements. Mais globalement, la population reste très pratiquante.
La religion rythme la vie quotidienne (fêtes religieuses= 70/an début 18 fin 18e 35 car évêque les baissent, dimanche férié). Il y a des obligations religions que l’on ne peut éviter, à savoir l’assistance à la messe dominicale ; obligation de communier au moins une fois par an ; obligation de faire baptiser son enfant qui marque entrer du bébé dans la vie ; de faire l’extrême onction avant la mort. => évite d’être une âme errante.
Religion unique, le christianisme vécue sous sa forme catholique. Orthodoxe. Il y a quelques minorités religieuses :
- les protestants, cette minorité était acceptée, avec une existence légale jusqu’en 1685 avec la révocation de l’édit de Nantes. Ils lisaient la Bible en français. Beaucoup fuient le royaume, d’autres se convertissent au catholicisme. En 1787, Louis XVI signe l’édit de tolérance qui autorise à nouveau la pratique du protestantisme. 400.000 personnes se disent à nouveaux protestants.
- L’autre minorité, les juifs, (juidaisme) se retrouve dans trois grandes régions : l’Alsace, la région d’Avignon, et celle de Bordeaux. La population juive est estimée à 60.000 individus. Dans le sud-est, présence ponctuelle de la marine de guerre turque musulmane.
I Le clergé
A Qu’est-ce que le clergé ?
1er ordre de la société et on ne né pas clerc car célib
l’Eglise :
- ensemble des chrétiens, les fidèles, qui partagent les mêmes croyances, ont la même pratique religieuse et vivent leur religion en étant encadrés par un personnel spécialisé, les clercs. Ceux-ci forment ce que l’on appelle le clergé. Un clerc est quelqu’un qui transforme sa vie en sacerdoce. Il la consacre entièrement à la religion (croit en dieu et explique et guide la pratique religieuse des fidèles). Le célibat en est une conséquence. Il aide les fidèles à vivre leur religion.
- L’Eglise renvoie à une institution Le clergé est organisé, qui encadre le fidèles à sa tête le pape qui réside à Rome(héritié de saint pierre), puis on distingue les évêques qui dirigent une région, enfin sur le terrain des curés. Le clergé forme le 1er ordre de la société de l’ancien régime. On distingue deux sortes de clergés : un clergé séculier et un clergé régulier.
B Les clergés réguliers et séculiers
- Le clergé séculier est composé d’évêques et de curés( au milieu des fidèles).
Un évêque dirige un diocèse (ou évêché) (héritier des apôtres JC). Il y a à la veille de la Révolution 130 diocèses(1 diocèse= 250 paroisses en moyenne). Ils sont plus petits et nombreux dans le sud du royaume. Les évêques dirigent le clergé séculier. Nommé officiellement par le pape et le souverain par la suite sur une feuille= investie au temporel et dit au pape qui accepte.
Quand évêque meurt revenu vont lors dans le trésor royal.
Les évêques(vit dans grde ville dans cathédrale=lieu épiscopale) réunissent régulièrement leurs curés dans des synodes. En résulte des statuts synodaux. Les évêques doivent régulièrement visiter leur diocèse, des rapports sont à chaque fois enregistrés.
vers l’an 1000 le nombre des chrétiens a augmenté fortement, ils délèguent une partie de leur pouvoir à des adjoints, les curés qui est un outil pour le roi.
En 1516 françois Ier signe traité avec le pape= concordat à Bologne.
Ils ont des collaborateurs, les chanoines, qui forment un chapitre, sorte de conseil. Le diocèse est aussi divisé en paroisses.
La paroisse est un territoire où vit une population de fidèles, à sa tête se trouve le curé qui a une église. Généralement, la paroisse correspond à un lieu de vie, un village, avec un terroir. Elle est matérialisée par une église, dans laquelle une cloche appelle les fidèles, pour la messe ou la prière 3* /j. Chaque cloche dispose d’un son particulier. Dans la ville, une paroisse correspond à un quartier. Le curé est désigné par un patron qui ont formé une paroisse qui sont soit moine ou laïque. Ils peuvent nommé gens incompétent => dégénérescence de église du au système du patronat.
Ainsi reunion du concile de trente de 1545 a 1563
Concile : réunion autour du pape de tout les évêques de la chrétienté mais aussi théologiens
Prennent des décisions sur église => impose au évêque de reprendre en main leur clergé
Fin 16e s création de synodes provinciaux qui met en place le règlement int dans chaque paroisse et dit à l’évêque de visiter toutes les paroisses de leur diocèse pour vérifier les curés.
Création école spécialisé = séminaire
Le curé aide l’évêque à encadrer la population des fidèles donc doit être un modèle. Il y a 45.000 paroisses à la veille de la Révolution. Le curé peut être aidé par un vicaire. Les évêques portent une soutane violette, ils sont envoyés à Rome pour conseiller le pape. Les cardinaux portent une soutane rouge, ils élisent le pape. Soutane noire pour les curés. Presbytère construit maison du curé.
- A côté, il y a un clergé régulier :
• ce sont des religieux qui vivent cloîtrés, clôturés, dans un couvent ou un monastère, abbaye. Ils doivent suivre des règles de vie extrêmement strictes, d’où leur nom régulier. Ils effectuent 6 ou 7 prières sincères par jour a moment fixe et font l’étude religieuse. Soumis au pape . les femmes sont dans couvent=démoniale
• La première règle monastique à été énoncée par Saint-Benoît, ce qui entraîna la fondation de l’ordre bénédictin, le plus important.
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