La renaissance
Cours : La renaissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Avril 2013 • Cours • 267 Mots (2 Pages) • 629 Vues
Avant la Renaissance, la théorie la plus généralement acceptée du mouvement dans la philosophie occidentale est la physique aristotélicienne (en) qui nie le principe d'inertie : selon la théorie du « mouvement naturel » d'Aristote, un mouvement uniforme rectiligne éternel (corps lourds ou « graves » vers le bas tels la terre et l'eau, corps légers vers le haut pour l'air et le feu) est impossible dans un cosmos fini, tandis que le « mouvement violent » s'arrête lorsque la force qui lui a donné l'impulsion cesse de s'exercer, l'objet, mû par une propriété interne de finalité, étant alors ramené vers son lieu naturel de repos2.
Cette théorie d'Aristote largement acceptée est néanmoins contestée à plusieurs reprises par des philosophes tels que Lucrèce ou Jean Philopon au VIe siècle pour qui les projectiles continuent d’avancer par l’effet d’une force motrice transmise par le lanceur (Aristote propose pour expliquer les jets un mouvement composite en tourbilllons rétrogrades constitués d'un mouvement violent et d'un mouvement naturel), donnant naissance à la théorie de l'impetus.
Galilée, par son principe de relativité, abandonne cette théorie de l'impetus, décrit le mouvement inertiel (chute libre, bille sur plan incliné) sans proposer de lois.
Isaac Newton a établi le premier les principes mathématiques décrivant le mouvement d'un corps, parmi lesquels se retrouve sa première loi, aussi connue sous le nom de principe d'inertie.
Christian Huygens définit les notions de force centrifuge (force d'inertie d'un objet en rotation dans des référentiels non inertiels) et de moment d'inertie.
Newton s'inspire des travaux effectués par Galilée et par Descartes pour l'énonciation de cette loi dans ses Philosophiae Naturalis Principia Mathematica publiés en 1686.
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