La basse et haute Californie
Analyse sectorielle : La basse et haute Californie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carlos_091989 • 7 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 1 193 Mots (5 Pages) • 597 Vues
BASSE ET HAUTE CALIFORNIE
PRÉSENTATION DE LA RÉGION :
Un monde à part : c’est peut-être la seule façon de définir la Basse Californie au Mexique. Ce long doigt se décline sur 1 700 km entre le Pacifique et la mer de Cortés, et l’on pourrait facilement passer d’une côte à l’autre puisque seulement environ 80 km les séparent. Mais voilà, il faut zigzaguer entre les massifs montagneux, traverser des déserts où on peut ne rencontrer personne pendant des dizaines de kilomètres. Tout ce paysage de désolation fascine.
Comme si soudainement, on ressentait l’envie de se recueillir avant de rejoindre les stations balnéaires du sud de la péninsule. Qui refuserait une plongée sous-marine parmi les plus beaux fonds marins ou bien d’observer le ballet amoureux des baleines grises ?
Le climat y est très variable, entre les hauteurs enneigées du parc San Pedro Mártir et la chaleur étouffante des côtes de la mer de Cortés. La Basse Californie offre essentiellement des paysages de déserts ; malgré tout, la diversité est là encore au rendez-vous. Le désert n’est, en effet, jamais le même, la végétation change, et les espèces de cactus semblent innombrables. Si la côte de la mer de Cortés offre des plages aux eaux transparentes, l’océan est beaucoup plus remuant.
Au Nord, on trouve le parc de la Sierra San Pedro Mártir qui culmine à plus de 3000 mètres d’altitude, où sévissent souvent le froid et la neige ; des villes frontières comme Tijuana qui hésitent entre les amusements pour américains en mal de sensations exotiques et les industries à la main d’œuvre corvéable et bon marché.
A l’extrême Sud, l’industrie touristique bat son plein. La mer aux eaux opalescentes, les plages de sable fin et les eaux poissonneuses promesses de pêches miraculeuses, attirent le touriste américain. Pourtant, c’est dans les zones désertiques et montagneuses du centre de la péninsule que le visiteur pourra trouver toute l’essence et la beauté de la Basse Californie. Parmi les forêts de cactus et les chaînes de montagnes minérales, le sentiment de solitude atteint une intensité que seule la nature vierge et sauvage est capable de nous procurer.
LES PAYSAGES
De Tijuana à Cabo San Lucas, 1 630 km d’un ruban d’asphalte s’étire, zigzaguant entre les deux côtes, traversant des territoires sauvages et désertiques. Au nord, la sierra de San Pedro Mártir dresse à 3 400 m ses pics de granit bleu et blanc, ourlés de prairies et de forêts de chênes, de pins et de cèdres. Puis, vient le désert de Vizcaino, l’un des moins arrosés de la planète. Les cactus candélabres élèvent leurs silhouettes épineuses dans cette immensité aride, survolée par les vautours. De temps à autre, la route croise d’anciennes missions jésuites, entourées d’une forêt de cactus, synonyme d’oasis. Un paysage tourmenté qui comblera les amoureux des grands espaces. Pourtant, si tragique soit-il, il sait se faire plus doux à l’approche des côtes quand le désert se lie avec les plages de sable blanc et vient mourir dans les eaux transparentes de la mer de Cortés. Là, San Lucas ou San José del Cabo s’avèrent être le paradis de la pêche au gros et de la plongée sous-marine.
LES VILLES
Tijuana
Cette ville ne représente malheureusement aucun intérêt pour les touristes. Ville en pleine essor économique qui accueille des centaines de milliers de Mexicains espérant franchir la frontière, elle s’est développée de manière anarchique. A la nuit tombée, c’est une véritable cours des miracles où l’insécurité est palpable.
Guerrero Negro
C’est un village de sable, de poussière et de sel qui vit de ses salines parmi les plus productives du monde. Elle semble endormie les 3/4 de l’année, mais se réveille soudainement entre novembre et mars avec l’afflux des touristes
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