La Turquie en Ruine

La Turquie en Ruine

La fin de la première guerre mondiale marque, pour la Turquie, une période de déficit économique et une perte importante de territoire. Cette nation déjà en déclin en tant que puissance Européenne depuis des siècles se trouve maintenant encore plus affaiblie. Cela est dû en grande partie au traité de Sèvres, signée en 1920 suite à la victoire de l'Entente. Par contre, les clauses du traité de Sèvres, qui seront considérées par les Turques nationalistes comme étant humiliante, mèneront à la création d'un deuxième traité qui sera signé à Lausanne en 1923 (Romeo, 2010b).

Le traité de Sèvres aura comme but principal de redistribuer les territoires qui appartenaient à la Turquie aux nations victorieuses, assurant ainsi la réduction du pouvoir de l'empire Ottoman. La France, la Grande-Bretagne et la Grèce, entre autres, se verront attribuer les territoires comme la Syrie et la Cilicie, la Palestine et l'Irak, ainsi que la Thrace et la Smyrne, (Romeo, 2010a) respectivement. De plus, l'Arménie revendique une partie des territoires entourant la mer Méditerranée et la formation d'un Kurdistan indépendant est mise sur place. Pour ce qui est des détroits, les Turques sont forcés à les démilitarisé et ils sont placés sous contrôle de la Commission internationales des détroits (Romeo, 2010a), où sont représenté les puissances comme la Grande-Bretagne et la France. Une clause protégeant les droits des minorités est également mise sur place, et la Turquie devra réduire sa puissance militaire. Le Sultan Mehmet VI sera celui qui signera ce traité, mais cela ne finira pas là car les nationalistes prendront les choses en main, éventuellement créant un nouveau traité.

Les nationalistes Turques, dirigé par Mustafa Kemal, ne sont pas d'accord avec les clauses émises dans le traité de Sèvres. Les clauses étant aussi sévères qu'elles le sont, Kemal n'a aucun trouble à rallier la population Turques à sa cause, c'est-à-dire à l'opposition du traité. « La Turquie en[tre] alors en pleine guerre civile et en pleine guerre contre la Grèce » (Romeo, 2010a). Les nations de l'Entente réalisent trop tard qu'ils avaient sous-estimé les nationalistes et le traité de Sèvres ne sera donc jamais ratifié. En 1923 l'armée de Kemal obtient ce qu'elle veut, un nouveau traité est mis sur place, le traité de Lausanne. Les clauses de ce traité sont beaucoup plus raisonnables pour les Turques. Ils regagnent les territoires qu'ils avaient perdus à la France et aux autres nations, rétablissent leur propre souveraineté et reprennent possession des détroits.

Le traité créé en 1920 par les nations victorieuses était clairement, du point de vu des Turques, beaucoup trop sévère dans ses clauses. Il détruisait pratiquement la souveraineté Turque, chose que les nationalistes ne laisseraient pas passer. C'est en grande partie dû au fait que les nations de l'Entente on trop voulues contrôler la monarchie Turque que les nationalistes se sont rebeller et de ce fait emmené la création d'un deuxième traité

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