La Chrétienté médiévale
Note de Recherches : La Chrétienté médiévale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kiwimilk • 28 Janvier 2015 • 473 Mots (2 Pages) • 856 Vues
Entre le XIe et le XIIIe siècle, l'Eglise joue un rôle fédérateur en Europe et est la principale figure d'autorité. Elle fait face à des difficultés internes (corruption des clercs, non respect des mœurs) qu'elle combat lors de la réforme grégorienne et assoit sa suprématie sur les souverains. Elle lutte d'autre part contre les hérésies et les autres religions en entreprenant des croisades.
ILe rôle de l'Eglise dans l'Europe médiévale
AL'organisation de l'Eglise
Le pape est à la tête de l'Eglise romaine, entouré par les cardinaux. On distingue ensuite deux types de clergés :
Le clergé séculier qui encadre les fidèles. Il est composé d'archevêques (en charge de plusieurs diocèses réunis en une province ecclésiastique), d'évêques (en charge d'un diocèse composé de plusieurs paroisses) et de curés (en charge d'une paroisse).
Le clergé régulier qui vit soit à l'écart de la société dans des abbayes et des monastères (abbés et moines) soit au contact des laïcs, c'est le cas des ordres mendiants (les franciscains et les dominicains) qui vivent dans des couvents au sein des villes et prêchent leurs idées auprès des habitants.
BL'encadrement des fidèles
Le christianisme est un facteur d'unité dans l'Europe médiévale, il régit la vie de la population. Cependant, cette unité repose sur un encadrement strict et autoritaire :
Le territoire est divisé en diocèses (eux-mêmes divisés en paroisses).
La vie est rythmée par les rituels et les fêtes religieuses (mariages, baptêmes, messes, etc).
Les chrétiens sont croyants et vivent dans le respect des règles dictées par le prêtre. Ils pratiquent la confession, vont régulièrement à l'église et effectuent des pèlerinages (Jérusalem, Rome, Saint-Jacques-de-Compostelle).
CLa réforme grégorienne
Au XIe siècle, l'Eglise connait une crise morale : certains prêtres ne respectent plus la règle de célibat et fondent une famille (il s'agit de la tendance du « nicolaïsme »), les charges ecclésiastiques s'achètent (des clercs payent pour accéder au statut d'évêque ou d'archevêque), les souverains nomment eux-mêmes les évêques, les seigneurs contrôlent les paroisses de leurs campagne, etc. Cette dérive est appelée « la simonie ».
Le clergé se trouve en fait confronté à l'influence, jugée trop importante, des laïcs dans ses affaires.
Pour redresser la situation, le pape Grégoire VII entreprend la réforme grégorienne. Il accroît la discipline au sein des hommes d'église (célibat obligatoire, etc.), condamne la simonie et entend donner, aux yeux de la société médiévale, un véritable prestige.
Cette réforme s'axe également sur l'affirmation de l'indépendance et la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel de l'Eglise : il défend la suprématie de l'Eglise sur les souverains laïcs, menacée par les empereurs du Saint-Empire romain germanique qui se proclament
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