La 2eme Guerre Mondiale

Un plan chronologique convient en partie, avec pour point de rupture chronologique le passage de la IVe à la Ve République. Veille toutefois à bien expliquer au préalable les raisons sous-jacentes au déclenchement de la guerre d’Algérie, sans quoi ton devoir serait incomplet.

Voici une proposition de plan détaillé pour cette composition :

I. Les origines de la guerre d’Algérie

1/. Le contexte de décolonisation post Seconde Guerre mondiale :

- la prétendue supériorité de l’homme blanc est remise en cause,

- les occidentaux ont fait preuve d’une barbarie sans nom,

- émergence de groupes nationalistes, qui revendiquent l’application des principes de liberté mis en avant en Occident : droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

2/. L’Algérie, une colonie à part :

- l’Algérie est considérée comme un territoire français à part entière, et regroupe trois départements,

- elle relève du ministère de l’intérieur, pas du ministère des colonies,

- c’est une colonie de peuplement, où vivent un million de pieds-noirs.

3/. Des inégalités importantes au sein de la société algérienne :

- 9 millions d’Algériens, 1 million de pieds-noirs,

- l’essentiel des richesses et des terres est concentré dans les mains des pieds-noirs,

- l’ascenseur social fonctionne peu pour les Algériens,

- le droit de vote est en faveur des pieds-noirs, qui élisent autant de députés que les musulmans, même s’ils sont neuf fois moins nombreux,

- d’où l’émergence du nationalisme algérien : Oulémas, modernistes et révolutionnaires (Messali Hadj et Ben Bella).

II. La guerre à l’époque de la IVe République (1954-1958)

1/. Les débuts de la guerre :

- création du FLN (Front de Libération Nationale) et de l’ALN (Armée de Libération Nationale), qui mène des attentats le 1er novembre 1954 : c’est la « Toussaint Rouge »,

- le gouvernement français parle d’ « évènements » ou de « pacification » en Algérie,

- au début, indifférence au conflit dans la population en métropole.

2/. Un durcissement de la guerre :

- envoi du contingent en 1956 sous le gouvernement de Guy Mollet,

- François Mitterrand, alors ministre de l’intérieur, déclare : « L’Algérie, c’est la France »,

- bataille d’Alger : usage de la torture,

- l’opinion publique en métropole commence à se raidir, et à se diviser sur la « question algérienne » au vu du nombre croissant de jeunes militaires français envoyés en Algérie et des méthodes employées par les militaires.

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