L’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration
Commentaire d'oeuvre : L’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar saloumi05 • 16 Avril 2014 • Commentaire d'oeuvre • 602 Mots (3 Pages) • 849 Vues
L’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration
L’Ordonnance du 2 novembre 1945 (Chapitre V) signée par le général de Gaulle crée l’Office national d’immigration, l’ONI, et le charge, à titre exclusif, « du recrutement pour la France et de l’introduction en France des immigrants étrangers ».
Le décret d’application du 26 mars 1946 fait de l’ONI un établissement à caractère administratif sous tutelle du ministère du Travail et lui confère la mise en œuvre des opérations de recherche, de sélection professionnelle, de visite médicale et d’acheminement du personnel étranger ainsi que les opérations d’introduction en France des familles.
Depuis cette date, l’histoire de l’établissement et de ses successeurs, l’OMI, l’ANAEM, l’OFII, se confond avec l’histoire de l’immigration légale en France.
ONI, OMI, ANAEM, OFII : ces quatre noms symbolisent, depuis plus de six décennies, les grandes étapes de la politique de l’immigration conduite par la France, avec la nécessité, pour notre pays, de s’adapter constamment à l’évolution des flux migratoires, qui, avec la mondialisation, se sont, au cours des dernières années, formidablement accélérés, projetant ainsi la question de l’immigration au cœur du débat public.
Fidèle à sa tradition d’accueil et d’intégration, la France conduit, en matière d’immigration, une politique faite de générosité et d’humanisme avec, comme ligne d’horizon, le dépassement des valeurs d’origine et l’adhésion à des valeurs communes qui sont celles de la République. L’OFII est aujourd’hui le point d’ancrage de cette politique d’intégration et le lieu d’accueil de tout immigré sur notre sol.
Pourtant, le travail effectué tout au long de ces soixante-cinq années reste méconnu. Il est aussi sous-estimé. Il fallait mettre en lumière ce travail effectué par tous les agents de l’OFII : un ouvrage historique vient retracer ces grandes étapes qui, de 1946 à nos jours, au travers de documents d’archives, d’entretiens et de visites de ses sites en France et à l’étranger, donnent une image plus objective des politiques d’immigration qui ont été conduites depuis la création, le 2 novembre 1945, de l’ONI.
Entre 1945 et 1975 ce sont 5,7 millions de personnes étrangères qui utilisent les services de l’Office, 2 millions de travailleurs permanents qui participent à l’essor industriel de notre pays et 2 millions de travailleurs saisonniers employés principalement dans l’agriculture.
Juste après la seconde guerre mondiale, les travailleurs algériens et italiens sont les plus nombreux dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de la sidérurgie, des mines. Les Espagnols puis les Portugais leur succèdent ensuite sans que le flux des Algériens ne se tarisse. Au milieu des années soixante, le nombre des Portugais commence à décliner alors que les Marocains, les Tunisiens, les Turcs et les Africains subsahariens arrivent en France.
En 1974, le choc pétrolier et la montée du chômage entraînent l’arrêt de l’immigration des travailleurs permanents.
Aujourd’hui placé sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur,
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