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L'usine Berliet, Georges Navel

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Par   •  6 Août 2013  •  9 814 Mots (40 Pages)  •  2 002 Vues

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L'usine Berliet selon Georges Navel

Georges Navel est un écrivain et ouvrier, dans ce texte tiré des Travaux , il nous décrit l'usine Berliet de Vénissieux (à côté de Lyon) durant l'entre-deux guerres en adoptant un point de vue ouvrier .L'usine Berliet produit des pièces d'automobiles et produit également des voitures, des camions.

L'usine Berliet est un exemple-type de la rationalisation du travail et donc du taylorisme

a)le processus se fonde sur un chronométrage du travail ouvrier

ces règles consistent à chronométrer le travail de l'ouvrier .Il y a donc un encadrement du travail ouvrier au niveau de son temps de réalisation .L'ouvrier doit se calquer sur le temps de travail de l'ouvrier le plus compétent. Dans ce système le rythme de travail est cadencé, la tâche de l'ouvrier se réduit à un geste répétitif, qu'il doit réaliser en un temps donné.

b) le processus de production se fonde également sur un encadrement spatial du travail de l'ouvrier

Il y a une surveillance de l'ouvrier comme il le souligne :« il y a un nombre excessif de gardiens en casquettes ».Ce qui permet de lutter contre les stratégies d’évitement de l'ouvrier dans l'usine. L'ouvrier doit respecter le règlement de l'usine et ne doit pas fumer.

c ) ce doublement de l'encadrement ouvrier confère a cette usine l'image de « bagne industriel » (cf « Cayenne »)

Georges Navel adopte le point vue d'un ouvrier, ceci est assez révélateur de la lutte ouvrière de l'entre-deux guerres, car ces usines correspondent pour les ouvriers à une dégradation des conditions de travail de l'ouvrier mais aussi à une dévalorisation du savoir-faire ouvrier dans la mesure où le travail de l'ouvrier se résume à des gestes mécaniques et répétitifs.

d) dévalorisation du travail liée à la répétition de gestes et à l'utilisation des machines

l'usine Berliet est avant tout une usine où il y a une forte implantation de machines à l'aide des machines l'ouvrier doit réaliser des taches de manière mécanique L'auteur traite ces ouvriers de « robots » , la tâche se réduit à la surveillance et à l'utilisation de ces machines,l'idée est que l'ouvrier ne fait plus qu’un avec la machine ( NB : cette idée est déjà développée par Michelet dans le Peuple au XIXème siècle »

L'usine Berliet est donc représentative du taylorisme car elle révèle des procédés d'encadrement du travail ouvrier. L'ouvrier utilise également des machines et réalise des gestes répétitifs et aliénants selon Navel . Cela confère à l'usine, l'image de « bagne ». Ce terme est assez représentatif de la vision ouvrière à l'égard de ces usines, où le processus de rationalisation est maximisé ; ce qui provoque une dégradation des conditions de travail selon les syndicats ouvriers.

Mots-clefs :

USINE-OUVRIER-MACHINES-MECANISATION-PROGRES TECHNIQUE-DEQUALIFICATION-CONTROLES-LIEUX

Les usines Citroën

• Paris, le 25 janvier 1919 : l'usine de munitions et de fabrication d'obus d'André Citroën est reconvertie pour produire des voitures en grande quantité. Son objectif de vente était de 100 voitures par an. Elle est situé quai de Javel (Paris XVème)

• Au cours d'un voyage en 1912 : André Citroën a observé l'organisation du travail de Frederick Taylor appliqué dans les usines Ford et veut utiliser la même méthode : le taylorisme; autrement dit le travail a la chaine. Les ouvriers ne bougent pas et on fait circuler les pièces des voitures dans l'espace de l'usine. On voit que l’un des facteurs du progrès technique est la circulation d’information entre pays industrialisés.

• Citroën utilise la publicité (journaux) pour créer un effet d’attente.

• Au mois de septembre, il sort alors la première voiture française : c'est le type A.

• Cependant, à partir de 1934 : la marque est en faillite à cause d'investissements trop couteux. A. Citroën dépose le bilan, Pierre Michelin reprend donc la marque des 1935. Ce dernier décède brutalement et est remplacé par Pierre Jules Boulanger en 1937.

• compléter avec le croquis vu en cours.

MOTS CLEFS : GUERRE- USINES-MACHINES-PROGRES TECHNIQUES-LIEUX

Les ateliers sociaux. ( Louis Blanc)

Louis Jean Joseph Blanc (1811 - 1882) est un journaliste et historien français, qui fut membre du gouvernement provisoire de 1848 et député sous la Troisième République. Socialiste et républicain, il propose la création des ateliers sociaux afin de rendre effectif le droit au travail.

• Il ne faut pas confondre les ateliers sociaux et les ateliers nationaux même si les deux participent d’une idée commune de droit au travail.

• Les ateliers sociaux prévoient le regroupement d’ouvriers qualifiés dans le même domaine et qui travailleraient dans leur spécialité. Ce serait une forme de coopérative. Les ateliers sociaux (qui avaient autrefois été développés sous la monarchie de Juillet sous le nom d’ « ateliers de charité ») sont des regroupements de chômeurs d’origines diverses employés en dehors de toute spécialité à des gros travaux (type terrassement). Le but est d’agir dans l’urgence pour réduire le taux de chômage et non de promouvoir un modèle viable d’économie.

• Cette formule a finalement été retenue par le gouvernement en 1848 mais peu durablement. Les ateleirs nationaux furent fermés ce qui entraîna les émeutes de juin 1848 et en réaction le passage à une république plus conservatrice.

MOTS CLEFS : DROIT AU TRAVAIL- ROLE DE L’ETAT.

Les grands types d’associations ouvrières dans le Nord.

• Dans le Nord les associations d’ouvriers sont des sociétés de divertissements (Lille en 1862):

Festives : société de chants

Jeux : cartes, jeux traditionnels

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