L'imperatrice Josephine
Analyse sectorielle : L'imperatrice Josephine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kat4 • 6 Novembre 2014 • Analyse sectorielle • 1 978 Mots (8 Pages) • 769 Vues
L’impératrice Joséphine
La biographie de Joséphine vient de la maison d’édition Flammarion dans les grandes biographies. L’auteure de cette biographie est madame Françoise Wagener, qui a aussi écrit d’autres biographies qui ont d’ailleurs tous gagnée un prix littéraire telle : « Madame Récamier » , « La Reine Hortense » et « La Comtesse de Boigne ». Cette édition vit le jour en octobre 1999. 403 pages sur la vie de Joséphine, un arbre généalogique détaillé, une liste récapitulative des principaux personnages, la chronologie qui résume les faits et un annexe de certaines lettres complètes importantes dans l’histoire. Bref, ce livre est très complet. Joséphine qui a vécu durant le 18e siècle a eu un passé plus qu’ordinaire. Son histoire est beaucoup plus riche qu’on pourrait imaginer et c’est pour cette raison que je l’ai choisi. Donc, sans plus tarder, je vais vous raconter sa vie, comme madame Wagener l’a si bien écrit.
Le 23 juin 1763, voit le jour, aux trois Îlets en Martinique, Marie Joseph Rose Tasher de la Pagerie, dite Mlle de la Pagerie et que l’on appellera plus tard Joséphine. Ses parents, Joseph Gaspard Tasher de la Pagerie et Rose-Claire des Vergers de Sannois sont eux aussi originaire de la Martinique et y vivent en tant qu’aristocrate Créole. Joséphine a deux sœurs : Catherine-Désirée qui va mourir très tôt à l’âge de 13 ans, emporté par une fièvre maligne et Marie-Francoise dite Manette qui elle aussi va mourir à l’âge de 25 ans.
Pour en revenir à Joséphine, on pourrait décrire son enfance :
« Elle mène une existence rude et dangereuse, celle des pionniers d’un nouveau monde, et cependant, elle a su garder le charme et la stabilité de la vie patriarcale, quasiment autarcique, qu’elle a importé du vieux monde. Elle demeure en relation constante avec lui, attentive à en préserver les usages et les valeurs séculaire » 1
À l’âge de 16 ans, le 13 décembre 1779 Joséphine marie Alexandre de Beauharnais. Ce mariage, est arrangé par sa futur belle-mère, Mme de Renaudin, Elle est la sœur de Joseph Gaspard, le père de Joséphine. Alexandre, lui âgé de 19 ans est un être que l’on qualifie d’un bel esprit et un beau danseur. Joséphine mettra au monde Eugène Beauharnais le 3 septembre 1781. Deux ans plus tard, le 10 avril 1783 naîtra sa fille Hortense.
Trois mois après la naissance de sa fille, le vicomte de Beauharnais (Alexandre), dans un instant d’impulsion, envoya une lettre d’injure à sa femme l’accusant d’avoir commis un acte d’adultère lors de son voyage ( parce que Hortense serait née quelque jours d’avance et que selon les dires, cela n’était possible). Pourtant, c’est plutôt ce dernier qui avait commit l’adultère. La réplique de Joséphine fit une demande de séparation légale, qui fit accordée après qu’elle ait fait une plainte contre lui. Ils décidèrent donc d’un accord à l’amiable et quand à la garde des enfants, c’est le vicomte Alexandre de Beauharnois qui acquît la charge d’Eugène. Hortense restera avec sa mère. En peu de temps, la vicomtesse se retrouva en manque de fonds et son père lui envoya un peu d’argent pour l’aider. Au mois de juillet 1788, Joséphine, accompagnée de sa fille Hortense qui est maintenant âgé de cinq ans, va entamer un voyage dans sa famille en Martinique. Elle du quitter prématurément lorsqu’une guerre y éclata.
Le père de Joséphine s’éteindra le 7 novembre 1790 d’une fièvre constante. L’année suivante, c’est au tour de sa sœur Manette après une longue maladie. Le 20 avril 1792, la France entre en guerre. C’est la chute de la royauté. Alexandre Beauharnais reste en service au nord de la France précisément tandis que plusieurs familles décident d’émigrer pour ne pas êtres tués. Eugène, à 12 ans, s’engage dans l’armée puisque qu’il est listé comme habitant armé. Alexandre ne tardera pas à être arrêté et emprisonné. Fait un peu plus surprenant, on vient aussi chercher Joséphine jusque chez-elle pour l’emprisonner.
Quatre jours avant la chute de Robespierre, Alexandre va monter à l’échafaud de la Barrière du Trône renversé. Il sera guillotiné! Joséphine aura un meilleur sort. Un certain médecin polonais, pour l’aider l’a déclaré malade et mourante le jour où son nom avait été appelé. Puisque selon ce médecin, elle allait mourir d’ici peu, les autorités l’ont laissez « mourir » en paix. Donc évidemment, elle n’était point malade et encore moins mourante. La France était complètement sans dessus dessous. Joséphine devait survivre car elle était devenue très pauvre. Grâce à l’aide de sa mère, elle réussit à s’en sortir. Un des contacts de Mme Beauharnais, M.Barras, aurait incité grandement un certain Bonaparte, à l’épouser. À l’été 1795, Eugène et Hortense furent envoyés en pension à Saint-Germain pour que Joséphine reprenne des forces émotionnellement, psychologiquement et financièrement. Elle put s’établir dans une maison grâce à l’aide de sa tante qui lui avança 50,000 livres.
Joséphine va rencontrer pour la première fois Napoléon Bonaparte pour le remercier en personne d’avoir laissé son fils garder l’épée qui avait appartenue à son père. Bonaparte, en voyant Joséphine, tombe instantanément en amour avec elle. Mariées et le 9 mars 1796, ils savent que chacun allait apporter quelque chose à l’autre. En fait : « Il en a envie. Elle en a besoin. L’avenir leur appartient. » Fait un peu cocasse, Joséphine va se donner 28 ans alors qu’elle en a 32 ans et Napoléon, lui, a 25 ans et déclare en avoir 26 ! Dans cette relation, elle a un rôle plus passif et retenu tandis que lui, est passionné et croit ardemment au bonheur. La devise de Napoléon est Carpe diem. Bref il profite de chaque jour comme si c’était le dernier ( on pourra le remarquer dans ses lettres qu’il écrit, à la fin il dit toujours adieu) . Napoléon, qui devait faire de long voyage pour conquérir des terres, envoyait des lettres enflammées à sa belle en guise d’affection. Il amène avec lui en voyage un médaillon qui la représente.«
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