L'image de la femme Grèce
Dissertation : L'image de la femme Grèce. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TimeAndRiver . • 16 Mars 2019 • Dissertation • 2 190 Mots (9 Pages) • 1 001 Vues
Pentécontaétie : vie sociale
L’image de la femme
La Grèce Antique se divisa en trois grandes périodes. La première période dite archaïque entre 800 et 500 avant J.C ; la seconde période dite classique entre 500 et 323 avant J.C et la troisième période dite hellénistique entre 323 et 30 avant J.C. La période classique qui dura deux siècles (V° siècle et IV° siècle) connue quatre événements majeurs. Premièrement, les Guerres Médiques entre 490 et 479 avant J.C ; deuxièmement, la Pentécontaétie entre 479 et 431 avant J.C ; troisièmement, la Guerre du Péloponnèse entre 431 et 404 avant J.C et quatrièmement, l’hégémonie et Alexandre Le Grand entre 404 et 323 avant J.C. L’événement qui retiendra notre attention est la Pentécontaétie. Le terme pentécontaétie du grec ancien « pentēkontaetía » signifie « période de cinquante ans ». La Pentécontaétie se réfère aux cinquantes années de paix relative entre les deux périodes de guerres que sont les Guerres Médiques et la Guerre du Péloponnèse. Cette période de paix relative pourrait être divisée en quatre grands domaines : militaire, politique, religieux et social.
Durant la période archaïque, les hommes Grecs ont dû coloniser de nouvelles terres faute de place, ce qui a donné lieu à un métissage sans précédent. Les colons grecs ont alors utilisés le mariage comme moyen d’alliances. Le mariage était donc une institution obligatoire et extrêmement importante. Les alliances permettaient de conquérir plus de territoire. Par ailleurs, il faut savoir que les femmes étaient traitées différemment selon les villes. La principale source que nous ayons sur les femmes de cette époque est une source archéologique composée de représentations picturales sur la céramique ou sur du matériel funéraire mais nous disposons aussi de sources théâtrales comme Aristophane et sa comédie Lysistrata ou encore Xénophon avec son traité Économique..
Aristophane fut un poète comique grec réputé tandis que Xénophon a été un philosophe et un chef militaire grec qui s’est allié à Sparte, il a donc été banni d’Athènes et dépossédé de ses biens.
Problématique: Grâce à ses sources théâtrales on peut se demander quelle place occupaient les femmes athéniennes dans la ‘démocratie’ patriarcal athénienne en Grèce au Vème siècle avant J.C. ? Comment étaient-elles perçues par les hommes?
Un idéal : la séparation de deux univers, celui des hommes et celui des femmes
Une différence de nature entre hommes et femmes
Xénophon dans Economique chapitre 7 dit “la divinité a, selon moi approprié la nature de la flamme aux soins et aux travaux de l’intérieur et celle de l’homme aux travaux du dehors”. Au travers de cette citation, Xénophon insiste sur le fait que la femme est par nature inférieure à l’homme et qu’elle n’a de but que de s’occuper des travaux domestiques. On peut aussi constater que la société athénienne est organisée selon cet idéal de séparation homme/femme, une séparation qui s'explique par l'idée selon laquelle les divinités ont donné une nature différente à l'homme et à la femme.
Cependant, la connaissance des femmes athéniennes passe par le regard des hommes, pas toujours objectif. A cet égard, Xénophon présente à travers ce texte une vision de la vie de couple, considérant le mariage comme une association nécessaire entre un homme et une femme complémentaires. Néanmoins, même s'il ne donne pas une vision totalement négative de la femme, la situation de la femme ne peut être appréhendée sous le même angle dans la mesure où le mariage constitue pour elle le prolongement de son statut d'éternelle mineure. Xénophon décrit le rôle de la femme comme un rôle qui passe de l'autorité du père à celle du mari, avec qui elle va fonder un nouveau foyer et donner une descendance légitime. Autrement dit, la femme passe donc d'une forme de dépendance à une autre et ce qui met clairement en relief la hiérarchisation des sexes, la soumission des femmes et la redistribution des rôles sociaux.
Lysistrata d’Aristophane est une pièce joyeusement obscène, qui fourmille d’allusions sexuelles, de jeux de mots, de doubles sens. Dans l’Athènes d’Aristophane, les femmes n’ont aucun rôle à jouer dans la vie publique. Seules les femmes du peuple et les esclaves sortent de la maison. Les épouses de bonne condition restent au foyer où elles tissent le lin et la laine, attendent le guerrier et lui donnent des enfants, leur tâche principale. De plus la femme fait partie de l’oikos qui appartient lui même à la communauté.
La place de la femme dans l’ombre de l’homme
Dans la Grèce Antique, la femme avait un rôle et une place différente suivant la cité dans laquelle elle vivait.
À Athènes, la femme restait toujours sous l’égide d’un homme (père, mari, fils etc..). La femme ne possédait ni droit juridique, ni droit politique. Son tuteur l’accompagnait, s’exprimait pour elle dans le but de défendre ses intérêts lors d’acte juridique. En somme, les tâches exercées par les femmes peuvent être considérées comme étant lié à de la servitude. Xénophon rejoint cette idée de femme “servante” lorsqu'il dit “Il faudra [...] que tu demeures au logis, que tu fasses partir ensemble ceux des serviteurs qui ont leur travail au dehors, que tu surveilles ceux qui ont affaire à l’intérieur. Tu auras à recevoir les provisions qu’on apportera, à distribuer celles qu’il faudra consommer à garder, celles qu’il faudra économiser [...]. Lorsqu’on apportera des laines, tu devras veiller à ce qu’on tisse des vêtements [...].”
Une fois mariée, les devoirs de la maîtresse de maison étaient de faire ce qu'elle avait appris au gynécée à savoir recevoir et distribuer des provisions, veiller à ce qu'elles soient de bonnes qualités, faire faire les vêtements avec la laine des bestiaux ; dresser au travail les femmes esclaves, activer leur paresse, mettre de l'ordre dans la maison, serrer et conserver les bijoux, les riches tapis, les ornements de toilette, compter, garder, vérifier les objets qui ne servent qu'aux jours de fête et de gala, avoir l'œil sur l'unique porte de communication entre l'appartement des hommes et le gynécée, pour éviter les relations intempestives entre les esclaves des deux sexes.
L’impact de la femme sur la vie
Les
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