L'hérésie cathare
Commentaire d'oeuvre : L'hérésie cathare. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cycy2709 • 21 Janvier 2015 • Commentaire d'oeuvre • 508 Mots (3 Pages) • 655 Vues
L'hérésie cathare
A L'hérésie selon l'Eglise
Raconter la force de l'Eglise à l'époque: en tant que vérité révélée, il était du devoir des croyants de diffuser le vrai message pour éviter la damnation grosso modo. L'Eglise pouvait utiliser la persuasion par les débats, mais aussi utiliser la contrition en faisant appel aux forces seculières (cad les seigneurs, les rois ou tout autre forces armées, l'Eglise n'ayant pas d'armées à elle).
B L'hérésie Cathare
Une religion contradisant le dogme catholique: grosso modo vision manichéeenne de la vie (tout ce qui est charnel et terrestre est mauvais, tout ce qui est celeste et spirituel est bon). L'Eglise et la communauté de saints sont mauvais, interdiction des relations charnels, de la musique, des vetements colorés et autres fantaisies. L'hérésie est en soi très intransigeante.
Cette hérésie était surtout populaire dans les milieux bourgeois (gens des villes) et noble et a touché une minorité assez influente. Elle est entré en conflit avec les catholiques très nombreux mais était protégé par les comtes en place.
II Les méthodes de l'Eglise pour lutter contre l'hérésie:
A la médiation:
débat oratoire avec le clergé parfait, mission de moine pour refaire revenir dans la "vrai foi" les âmes jugés égarés.
Demande la papauté au comte de freiner l'hérésie.
Appui par la papauté des ordres mendiants créés ad hoc par des moines jugeant les méthodes habituels de conversion assez déphasée.
B La répression
Après l'assassinat d'un légat du pape par un parfait, l'Eglise appelle à une croisade contre les albigeois. Il y aura deux croisades, faisant appel à de nombreux hommes d'armes venant du nord de la France (mais pas que, beaucoup de nobles locaux répondent à l'appel). La seconde croisade verra l'annexion du comté par la couronne française et la fin de la puissance temporel cathare. L'hérésie disparaitra en quelques décennies ensuite.
Création de la premiere inquisition: un tribunal créé par l'Eglise et géré par deux ordres religieux. Décrié aujourd'hui, comdamné même à l'époque pour des cas d'abus, cette institution n'en représentait pas moins une avancée pour l'époque: en théorie, il y a enquete et confrontation de témoins, possibilité de faire appel, et la torture y est limitée. Le bucher était une condamnation (pas exclusif à l'Eglise), mais son usage a été exagéré: la phrase "brulez les tous, Dieux reconnaitra les siens" est apocryphe et ne correspond pas à la réalité de l'évènement (après le siege de Montségur, seuls les parfaits refusant d'abjurer sont brulés vifs, et non tous le monde comme cela pourrez le laisser entendre).
Choquante aujourd'hui, un tribunal chargé de vérifier la bonne foi des ouailles n'était pas impopulaire à l'époque: comme dit plus haut,
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