L'empire Coloniale Français Dans Les Années 1930
Dissertation : L'empire Coloniale Français Dans Les Années 1930. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar annescht • 24 Avril 2014 • 1 042 Mots (5 Pages) • 3 756 Vues
HISTOIRE
Composition : l’Empire colonial français dans les années 1930
À la fin du XIXème siècle, le continent africain ainsi qu’une partie de l’Asie sont convoités par plusieurs grandes puissances européennes. L’Europe revendique sa supériorité en exploitant certains territoires et certaines civilisations qu’elle juge « sauvages » ou « primitives ». Il s’agit ici de colonisation, c’est-à-dire qu’un Etat cherche à dominer d’autres pays, en leur faisant perdre peu à peu toute autonomie, afin de se constituer un Empire colonial. L’Europe est convaincue que la possession de colonies ne peut qu’apporter, richesse, prestige et puissance. En 1930, la France est le deuxième plus grand empire colonial, derrière l’Empire britannique. Comment le pouvoir de « l’Etat français » se manifeste-t’il au sein des pays qu’il colonise dans les années 1930 ? C’est à dire, en, anciennement, « Afrique Occidentale Française », « Afrique Équatoriale Française », en Madagascar, Algérie, Tunisie, au Maroc ainsi qu’en « Indochine Française ».
Dans un premier temps, la « méthode » des français visant à « transformer » des « colonisés » en citoyens sera examinée , dans une seconde partie, nous mettrons en évidence les différences sociales entre « colonisés » et « colonalisateurs », et enfin l’analyse de l’enrichissement économique de la France grâce aux colonies.
Les pays colonisés par la France sont administrés par le ministère des Colonies et sont placées sous « protectorats », c’est-à-dire, que ces pays abandonnent leurs droits de décisions et de souveraineté sur leurs territoires. Seule l’Algérie, où une grande population française est présente (les pieds noirs), est reliée à la métropole, Paris, et fait partie intégrante de la France, mais pour autant, les populations colonisées ne sont pas égales aux citoyens français. Ils donnent et imposent des lois aux populations, sans forcément faire preuve de souplesse et s’adapter aux coutumes locales, comme le fait l’Empire Coloniale Britannique en laissant bien plus de libertés à ses colonies. Tout de même, les français se sentent investis dans leurs colonies puisqu’ils privilégient les peuples indigènes qu’ils veulent « éduquer ». La France assume avec bonne conscience sa « mission civilisatrice », mais c’est à mauvais escient, puisque les populations des pays colonisés ne vivent qu’un racisme omniprésent, un code est mis en place où le « colonisé » est juridiquement inférieur à un français, il peut être privé de ses droits politiques et est face à une justice bien particulière qui ne lui accorde pas les mêmes choses. D’ailleurs, nous savons que 30 ans auparavant, durant la conférence de Berlin, où beaucoup d’européens sont réunis pour discuter du continent africain, aucun représentant africain n’est présent, ce qui peut nous montrer, ou même, nous prouver que les décisions concernant l’Afrique, son partage, son avenir ne sont prises que par les grandes puissances qui ont su avoir un Empire Colonial étendu.
Comme nous l’avons vu dans la première partie, le temps de la colonisation est une période où l’on assiste fortement à une ségrégation sociale et raciale, profondément marquée et encrée. Certains éléments peuvent nous
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