L'arabo-israélien (1948, 1956, 1967, 1973)
Lettre type : L'arabo-israélien (1948, 1956, 1967, 1973). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Novembre 2014 • Lettre type • 494 Mots (2 Pages) • 544 Vues
Tous les affrontements
israélo-arabes (1948, 1956,
1967, 1973) qui se sont
déroulés avant le tournant
historique du traité de paix
signé par Tel-Aviv et Le
Caire en 1979 ont été des
guerres classiques : les
belligérants avaient recours
à des armées
conventionnelles utilisant
des armes et des stratégies
tout aussi conventionnelles.
Relayée au sol par les
blindés, l’aviation y jouait un
rôle décisif. La survie
d’Israël était toujours
présente à l’arrière-plan de
ces confrontations, même si
la réalité des menaces était
largement exagérée — sauf
lors de l’affrontement de
1948, dont l’issue fut plus
incertaine.
L’expédition de Suez en
1956 fut lancée par une
coalition tripartite réunissant
la France, le Royaume-Uni et
Israël pour renverser le
régime du président Gamal
Abdel Nasser sans que
jamais l’Etat juif ne soit mis
en danger. En 1967, la
guerre fut déclenchée par
Tel-Aviv après des
semaines de tensions avec
Le Caire et Damas. A aucun
moment, ni le gouvernement
ni l’état-major israéliens
n’ont eu le moindre doute
sur la supériorité écrasante
de leurs forces.
En octobre 1973, l’Egypte et
la Syrie, après s’être
minutieusement préparées,
prirent l’initiative : pour la
première fois depuis 1948,
des armées arabes
attaquaient Israël sur deux
fronts à un moment où la
vigilance du pays s’était
relâchée en raison de la fête
du Kippour, de la préparation
des élections législatives du
31 octobre et aussi des
défaillances des services de
renseignement. L’effet de
surprise joua à plein ( 1).
Même dans ce cas, pourtant,
l’existence de l’Etat d’Israël
ne fut nullement menacée. Le
Caire et Damas visaient
seulement la récupération de
leurs territoires occupés en
1967, et les Etats-Unis
veillaient sur les intérêts
vitaux de leur allié.
Depuis 1973, Israël n’a
connu aucun conflit direct
avec un Etat arabe ( 2) :
aucun n’est capable de se
lancer dans une
confrontation armée, même
compte tenu des
bouleversements
stratégiques induits par les
missiles balistiques. La
guerre a donc changé de
nature. Désormais, elle
oppose une armée classique
dotée pour l’essentiel
d’armes
...