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L'Agora

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Par   •  2 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  922 Mots (4 Pages)  •  668 Vues

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L’AGORA

Introduction :

Chez Homère, « agora » signifie « assemblée du peuple » mais ce mot est en fait polysémique en grec ancien puisqu’il désigne hommes qui se rassemblent, lieu du rassemblement, assemblée en tant qu’institution politique, discours à l’assemblée, marché. Cela montre donc la diversité des activités qui pouvaient se pratiquer dans ce lieu, et la place qu’il pouvait occuper dans la vie de la Cité, qui était une partie intégrante de la Cité au point qu’Aristote traita de « non-civilisés » les Barbares car ils n’avaient pas d’agora.

Aucune cité grecque n’avait pas d’agora, c’est un lieu à part entière, et nécessaire aux activités de la Cité.

Problématique :

Comment cet espace reflète-t-il l’organisation de la Cité dans son ensemble ?

(I) Fonctions politiques, commerciales, religieuses, civiques (fêtes des Panathénées par ex), militaire (?) tantôt liées tantôt devant être séparées)

A) Fonction commerciale

Fonction première de l’agora : A partir de l’époque classique, l’Agora devient la place du marché, les paysans viennent y vendre leurs denrées et les artisans leurs produits dans des constructions légères. Ce sont les hommes qui viennent acheter. Donne un aspect de rencontre à la place où chacun vient faire des achats, et ainsi, échange et discute.

Commerçants sont les Capéloï. Les agoranomes sont chargés de la police des marchés.

Développement des activités commerciales chasse parfois même Assemblée du Peuple de l’agora, certains comme Platon ou Aristote protestent donc et demandent une séparation entre l’agora marchande et l’agora politique et religieuse. Ex : Athènes : Ekklesia doit se réunir au Pnyx sauf pour les votes d’ostracisme.

 Espaces de commerce sur toute la droite du plan.

B) Fonction politique et religieuse

Edifices répondent à la fois aux fonctions politiques, administratives et judiciaires de la Cité

Mais lien étroit avec la religion car toute activité de la Cité est placée sous protection des Dieux. Edifices publics abritent les autels des Dieux.

Bâtiments monumentaux : Grand temple : l’Héphaïsteion consacré à Héphaïstos et Athéna, sur le Kolonos Agoraios

 Ancien et nouveau Bouleutèrion, Tholos, Strategion, Heliaia, Tribunal, Stoa royale (montre proximité politique et religieux car archonte-roi juge procès pour impiété), et autres stoa qui sont des portiques constitués de colonnes.

Les grands organes de la vie publique de la Cité sont donc concentrés sur l’agora puisque c’est là que se réunissent les grandes assemblées : Boulè, Héliée, et que siègent les personnes importantes telles que l’archonte-roi ou les Prytanes.

C) Fonction culturelle et militaire

Lieu privilégié de rencontre et de discussion

Lieu de fête et des processions : A Athènes, Voie des Panathénées empruntée par la procession qui se rendait sur l’acropole lors de la Grande Fête d’Athéna.

Lieu de compétitions sportives, notamment de gymnastique.

Place toute entière servait de cadre aux spectacles : représentations dramatiques : le centre de la place tenait lieu d’orchestra.

Peut-être entrainement

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