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Histoire De la ville de Nice

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Par   •  19 Janvier 2015  •  1 467 Mots (6 Pages)  •  943 Vues

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Histoire de Nissa

Nice fut fondée au alentour du IVe siècle av. J.-C. par les Grecs venant de Phocée en Asie mineure qui possédaient déjà des villes dans l'ancienne Ligurie comme Antibes, ou en Corse avec Aleria ainsi qu'un comptoir en Gaule qui deviendra Marseille. Les Phocéens veulent obtenir une hégémonie sur le nord du bassin occidental de la Méditerranée. Nice fut fondé par les Grecs pour contre carrer l'expansion étrusques et punique en Ligurie ainsi que dans le nord ouest de l'Italie et commercer avec les ligures peuple autochtone de la région.

Une tradition remontant à l'Antiquité veut que le nom de Nikaia ait été donné à l'implantation, à la suite d'une victoire militaire des grecs phocéens sur les ligures, jusque-là seuls habitants de la région (Nikaia signifiant, en grec, "celle par qui est arrivée la victoire"). Cependant, le toponyme Nice/Nis/Nic... est assez répandu en Italie et en Espagne et ne semble avoir aucun lien avec la déesse grecque Niké1. Aucune source ne fait état d'une bataille entre Grecs et Ligures à l'origine de la fondation de Nikaia.

Nikaïa se développe néanmoins, grâce à la proximité de Cemenelum (Cimiez), et elle supplante celle-ci en importance au IVe siècle apr. J.-C. L'existence d'une communauté chrétienne à Nikaïa est attestée en 314, de même qu'un centre épiscopal se trouve à Cemelenum. C'est aussi à Cemelenum que serait apparue au IIIe siècle apr. J.-C. la première communauté juive de la région niçoise.

Le 15 août 1543, le château de Nice et la ville sont sous le feu de cent-vingt galères franco-ottomanes placées sous le commandement de Barberousse et sorties dès les premières heures du matin de la rade de Villefranche3. Sur terre, quatre batteries ciblent la ville. Dans le même temps, les troupes franco-turques donnent l'assaut à la porte Pairolière (située au sud-ouest de l'actuelle place Garibaldi) puis à la tour Sincaïre3. Les soldats turcs parviennent à se hisser jusqu'au sommet de la tour et l'un d'entre eux agite en signe de victoire un étendard vert frappé d'un croissant d'or. Elle brandit son battoir à linge avec lequel elle assène un coup violent sur la tête du janissaire. Celui-ci aurait été tué sur le coup, le crâne fracassé3, ou selon d'autres sources, il aurait été simplement assommé2,11. Elle lui arrache alors son drapeau, en brise la hampe et en déchire le tissu3. Enfin, elle aurait jeté en leur direction l'étendard mis en pièces, en signe « de bravade et de mépris »3. Toutefois, à l'occasion de la commémoration du 15 août 1855, il est expliqué qu'elle jeta le drapeau turc dans la mer12. D'autre part, certains ouvrages parlent de plusieurs combattants turcs assommés à coups de battoir par Catherine Ségurane puis repoussés en bas des remparts13. Tous notent qu'elle parvient à galvaniser la résistance niçoise.

Il est parfois relaté qu'en plus de son acte de bravoure, Catherine Ségurane aurait dévoilé une « partie charnue » de son anatomie, et se serait essuyée avec le drapeau de l'ennemi7. Ce geste provocateur, surtout pour des musulmans, aurait finalement mis en fuite les assaillants7. Jean-Baptiste Toselli explique que la légende à propos de ce geste fut inventée par le chroniqueur niçois Scalier au XIXe siècle, puis qu'elle a été selon lui reprise par ceux qui voulaient remettre en cause l'existence de Catherine Ségurane afin de contribuer à ôter tout crédit au récit qui lui est associé7,14.

L'accordéon diatonique est un instrument de musique à clavier, utilisant des anches libres, excitées par un vent variable fourni par le soufflet actionné par le musicien1. L'accordéon diatonique est, par opposition à l'accordéon chromatique, organisé selon une ou plusieurs gammes diatoniques. L'appellation accordéon diatonique est très souvent utilisée pour désigner les différentes variantes d’accordéon bi-sonore.

Dans un accordéon bi-sonore, chaque touche produit deux notes différentes produites par deux anches montées sur un même sommier, suivant le sens d'action du soufflet (poussé ou tiré).

Même si certains modèles d'accordéon possèdent toutes les notes de la gamme chromatique (comme certains modèles continentaux à trois rangées ou les accordéons irlandais), ils conservent une organisation par gammes diatoniques. De même, il existe des accordéons diatoniques qui ne sont pas bi-sonores comme l'accordéon diatonique russe (garmoshka)

La vielle à roue est un instrument à cordes frottées par une roue en bois au lieu d'un archet. La roue est tournée avec une

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