Esclavage par Voltaire

Esclavage

Nous allons dans l’étude soumis à notre étude montre ce que Voltaire dénonce et comment il fait.

Pour commencer, lorsque Voltaire écrit « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » l.11, c’est bien-sûr de l’ironie mais également un euphémisme. Aussi, Voltaire montre là l’horreur de l’esclavagisme, en effet on mutile des humains pour faire baisser le prix du sucre. Sacrifier des vies ou des membres n’est que beaucoup trop peu important quand l’économie est en jeu. Pendant que certains sont mutilés ou tués d’autres (des privilégiés) profitent du sucre récolté au périple de ces vies.

Puis, on peut trouver le champ lexical de l’Eglise : « mon Dieu » l.4 ; « bénis » l.13 ; « seigneurs » l.14 ; « Adam » l.18 ; « fétiches » l.17. Celui-ci permet à Voltaire de mettre en valeur les contradictions entre les fondements de la religion et le traitement des noirs. Effectivement alors que la religion leur inculque qu’ils sont tous enfants d’Adam et donc qu’il n’y a pas de race supérieure, les blancs pratiquent et approuvent l’esclavage. La contradiction entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font est flagrante.  En effet l’hypocrisie des prêtres est ici montrée sans filtre.

Enfin, on peut relever un paradoxe : « ils te feront vivre heureux » l.13 et « on nous coupe la main ; quand nus voulons nous s’enfuir, on nous coupe la jambe » l.10. Voltaire a cette fois ci voulu mettre en évidence une autre contradiction qui est celle entre les idées de la mère et le traitement du nègre.  On nous montre là l’ignorance de la mère sur ce que va subir son fils ainsi même qu’une certaine confiance envers les blancs à qui elle l’a vendu. Celle-ci pense qu’il y trouvera le bonheur mais seulement d’atroces souffrances l’attendent. On peut donc voir ici une certaine face cachée de l’esclavagisme, les gens n’ont pas l’air conscients de ce qu’il se passe réellement.

Nous pouvons désormais affirmer à travers ces trois éléments que Voltaire dénonce l’esclavage. Il utilise aussi l’émotion de Candide pour que le lecteur soit sensible à la situation et se rende compte des difficultés que l’homme noir peut rencontrer en tant qu’esclave. Le fait que le nègre ne s’apitoie pas et soit détaché renforce ce sentiment de pitié que recherche Voltaire.

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