Composition: les Violences De Guerres

Tout d'abord, durant la « der des der », la violence fut essentiellement commises envers les soldats eux-mêmes. Effectivement, celles-ci étaient quotidiennes, longueurs et terriblement traumatisantes pour les combattants. Notamment à cause de la situation géospatiale des conflits, avec les célèbres tranchées. Lors de son commencement en 1914, cette guerre connut une phase de mouvement jusqu’en 1915. Mais à la fin de cette année, les armées cessent tous leurs déplacements, pour s'enterrer dans des excavations longues, étroites et boueuses. Les soldats connaissent alors l'interminable phase d'opposition, durant laquelle la vie sera extrêmement funeste. Chaque camps se fait face sur un front, défendant la moindre parcelle de terrain, au péril de plus de milliers d'hommes. Ce conflit se transforme en guerre d'usure. Au centre de ces deux zones militaires, se situe la partie à découvert que les combattants redoutaient tant, le « no man's land ». Souvent, les deux lignes ennemies sont très proches, avec pour protections d'envahissements nocifs des barbelés ou simplement des morceaux de bois. A l'intérieur de ces tranchées, les conditions de vies sont catastrophiques. Pataugeant dans la boue et les cadavres, les militaires doivent apprendre à tenir, à survivre. Quelques aménagements, tels que des petites cavités dans les parois terreuses ou des planches en bois, sont entrepris par les hommes. Mais, les conditions climatiques et hygiéniques balaient très rapidement ces semblants de conforts quotidiens. En effet, les changements atmosphériques rendent le quotidien des combattants impossible. La pluie ou le froid désagrègent considérablement la structure interne des tranchées, mais surtout le moral et la santé des soldats. La plus part du temps mouillés, ils tombent très vite malades et meurent à petit feu. Le manque d'hygiène concoure aussi à la mort des hommes. Effectivement, la trop forte promiscuité entre les soldats et l’apparition de rongeurs (rats) provoquent très rapidement des problèmes d'insalubrité et le décès des « poilus ». Pendant près de trois ans, sur chacune des lignes de front, les soldats connaissent la même horreur perpétuelle.

D'autre part, la grande guerre se caractérise par sa violence physique. En effet, elle est le théâtre de la barbarie humaine avec des innovations toujours plus destructrices. C'est la première fois qu'une guerre atteint un tel paroxysme. Le bilan humains est très lourd avec 1,9 millions d'Allemands tués, 1,7 de Russes et 1,5 de Français. Ces pertes ont le résultat de quatre années de guerre où l'évolution de l'armement a continuellement augmenté.

Dans les tranchées, le gaz moutarde fait ses premières apparitions. Cette arme destructrice et immorale ronge les soldats et provoque d'immenses troubles pulmonaires. L'utilisation de ce gaz représente l'image par excellence de la première guerre mondiale. Par ailleurs, les combats violents puissent leur source dans l'utilisation fréquente de l'artillerie. Dans cette guerre d'opposition, les obus représentent l'arme la plus meurtrière et donc la plus utilisée. Avec la capacité de tirer longtemps, comme dans la bataille de Verdun où une pluie d'obus allemands s'est abattue sur l'armée française dirigée par le général

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