Argumentation : "La Guerre"
Commentaire d'oeuvre : Argumentation : "La Guerre". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chrisdubay22 • 27 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 292 Mots (2 Pages) • 849 Vues
I – la guerre est la plus laide de toutes les entreprises humaines.
A. Laideur de la guerre
Clausewitz convient que le spectacle de la guerre peut être horrible, terrifiant. Celui qui n’a jamais vu la guerre sera saisi d’horreur aux cris des blessés, à la vue des cadavres (p. 99)
Eschyle ne cache pas la laideur de la guerre. Les Perses sont massacrés comme des thons, éreintés, lapidés, démembrés (P.117, p.123).
Les descriptions horribles sont très fréquentes chez Barbusse : bottes arrachées à un cadavre (p.65), cadavre d’Eudoxie ou de Bertrand, cadavre roulé en boule, yeux liquéfiés, mutilés, blessés et fous de hôpital de campagne… Ces descriptions ont pour but de condamner la guerre.
B. Les conséquences de la guerre
La guerre n’est pas belle et rend tout laid : Eudoxie la femme désirable devient cadavre puant, le village de Poterloo natal devient néant, le sage Bertrand devient clown sinistre, le démocrate grec épris de liberté devient une brute, le père de famille un salaud, un sadique.
Caractère apocalyptique de certains chapitres chez Barbusse. Immensité des pertes humaines chez Eschyle (presque pas de survivants).
Reconnaissance, chez Clausewitz, que l’on ne peut faire la guerre sans verser le sang, sans être prêt à verser le sien.
C. Il est donc impossible de faire l’éloge de la guerre ou d’en montrer les beaux côtés.
Les discours faisant l’éloge de la guerre émanent de ceux qui n’y vont pas, de ceux qui ne la connaissent pas, de ceux qui ont intérêt à la déclarer. Exemple-type : le « bourrage de crâne » dénoncé par Barbusse (p. 91).
Eschyle n’exalte pas la violence. Les métaphores (ex : les thons) qu’il choisit, loin d’embellir la guerre, en font ressortir toute la violence.
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