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Alexandre Le Grand

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Par   •  14 Décembre 2011  •  3 842 Mots (16 Pages)  •  2 320 Vues

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Alexandre le Grand

Introduction

Alexandre le Grand ou Alexandre III de Macédoine est né le 21 juillet 356 avant Jésus-Christ et est mort le 13 juin 323 avant Jésus-Christ. Fils de Philippe II de Macédoine, élève d’Aristote et roi de Macédoine de 336 avant Jésus-Christ jusqu’à sa mort. Il fut l’un des plus grand conquérant de l’Antiquité.

Le récit le plus ancien et donc le plus proche de l’époque réelle que possèdent les archéologues et historiens est celui de Diodore de Sicile, de trois siècles postérieure aux événements. Après lui, Arrien, Plutarque et Quinte-Curce ainsi que Trogue-Pompée relateront aussi son incroyable histoire.

Le mythe d’Alexandre Le Grand s’explique par deux choses : d’une part, son incroyable talent de guerrier et de stratège, qui fit que tous les plus grands qui lui sont postérieurs l’admiraient. Deuxièmement, sa prétention à conquérir le monde entier. Ces caractéristiques eurent pour conséquence – durant un temps très court – une unité politique jamais retrouvé ensuite en Orient et en Occident.

Des sentiments violents l’agitent. Ils aiment les fêtes excessives, les banquets et les beuveries. Ses convictions religieuses sont entachées de superstition. Ce que nous savons de ce personnage montrerait une volonté de fer, un caractère propre à la colère mais un homme au grand cœur.

Sa destinée exceptionnelle fait de lui l’une des plus grandes figures de l’Antiquité. Reprenant les idées de son père, il voyait l’Empire Perse comme l’oppresseur de la Grèce. Il est le conquérant de l’Empire Perse et l’un des plus grands chefs militaires du monde antique.

La vie d’Alexandre

Famille

Alexandre est le fils de Philippe II de Macédoine et de sa troisième femme, la princesse d’Epire, Olympias. Par sa mère, il est le neveu d’Alexandre le Molosse, roi d’Epire, région qui serait situé de nos jours entre la région grecque d’Epire et le sud de l’actuelle Albanie. La légende veut qu’Olympias n’est pas conçu Alexandre avec Philippe II de Macédoine, qui avait peur d’elle et de son habitude à dormir avec des serpents, mais avec Zeus.

Une autre légende, venant cette fois-ci d’Egypte, veut qu’Alexandre soit le fils du dernier pharaon égyptien de la XXXe dynastie, Nectanebo II. Par son père Philippe II de Macédoine, Alexandre descendrait d’Héraclès (héros vénéré, exploit les douze travaux), fils de Zeus. Par sa mère Olympias, Alexandre affirmait descendre de Néoptolème (ou Phyrrus), fils d’Achille et de Déidamie.

D’après tous les récits dont nous disposons, Alexandre se vanterait de ces « possibles origines », utilisant une fois l’une une fois une autre lorsque cela l’arrangeait. Il s’en servit pour se faire respecter et admirer plus qu’il ne l’était déjà. Il utilisa en particulier celle selon laquelle il serait le fils de Zeus.

Enfance et éducation

Philippe II de Macédoine confia à Aristote l’éducation de son fils. Alexandre acquiert ainsi une culture classique qui fait de lui un parfait jeune noble grec. Sa mère l’a convaincu qu’il descendait d’Héraclès par son père et d’Achille par elle-même.

Un prince associé au pouvoir

Durant la bataille de Chéronée en 338 avant Jésus-Christ, Alexandre fait ses preuves en commandant l’artillerie et en taillant en pièce le bataillon sacré des Cependant en 337 avant Jésus-Christ, une violente dispute oppose Philippe II de Macédoine et Alexandre. Ce dernier prend le parti de sa mère Olympias, à qui Philippe II de Macédoine veut imposer Cléopâtre, nièce d’un de ses généraux, Attale, comme seconde épouse légitime et dont il a bientôt un fils. La dispute passe rapidement et, pardonné, Alexandre sauve la vie de son père lors d’une expédition contre les Triballes (peuple qui habite la Thrace).

Elimination de tout rival potentiel

La première hypothèse selon laquelle Alexandre aurait été impliqué dans l’assassinat de son père est rapidement abandonnée. Par contre les historiens de l'Antiquité sont moins affirmatifs en ce qui concerne le rôle éventuel dans ce meurtre de la reine-mère Olympias. En punissant les meurtriers et leurs complices Alexandre fait mettre à mort tous ceux qui pourraient un jour devenir des adversaires. De plus, pour ne pas avoir de concurrent au trône, il fait assassiner son cousin Amyntas IV, roi de Macédoine vers 360/359 avant Jésus-Christ que Philippe II avait renversé alors qu'il n'était qu'un enfant. Quand à Olympias, profitant d'une absence de son fils parti guerroyer au nord, elle fait tuer le fils de Philippe II et de Cléopâtre et contraint cette dernière à se pendre. L'oncle de cette dernière, Attale, qui se trouve en campagne en Asie avec Parménion (officier de Philippe II de Macédoine puis de son fils Alexandre) est aussi assassiné. Impossible de savoir si elle agit avec l'assentiment d'Alexandre ou non, toujours est-il que le nouveau roi de Macédoine n'a plus de rival capable de lui contester le trône.

La consolidation du pouvoir

Alexandre n’est pas seulement roi de Macédoine, il est également stratège autoproclamé de la ligue de Corinthe. La politique est donc entièrement dictée par Alexandre et son père. Mais avant de reprendre le projet de Phillipe de porter la guerre en Asie il assure la sécurité de son royaume par deux expéditions au nord de la Macédoine, l’une jusqu’au Danube, l’autre jusqu’en Illyrie (fin de l’année 336 avant Jésus-Christ et début de l’année 335 avant Jésus-Christ). Profitant que le nouveau roi soit occupé au nord de la Macédoine, les cités grecques se révoltent. La réponse d’Alexandre est à la fois impitoyable et paradoxale. Impitoyable car la ville de Thèbes est presque entièrement rasée (335 avant Jésus-Christ), sa population est quant à elle réduite à l’esclavage. Paradoxale, car Alexandre épargne Athènes. Sans doute faut-il voir dans cette générosité la volonté de ne pas détruire le principal centre artistique et philosophique de la Grèce, ou bien l’influence de son ancien maître Aristote qui s’installe cette même année à Athènes et fonde Le Lycée. Cela dit les accès de fureur d’Alexandre alternent fréquemment avec des gestes de grande générosité, la destruction de Thèbes et le pardon d’Athènes ne sont

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