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Villes et sociétés urbaines en Europe au XIX° et XX° siècle

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Par   •  3 Avril 2014  •  582 Mots (3 Pages)  •  931 Vues

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Villes et sociétés urbaines en Europe au XIX° et XX° siècle

1800 → 20% des français vivent dans les villes.

2000 → 80% des français vivent dans les villes.

La population française et européenne est largement urbaine, ce qui a modifié les rapports à la culture.

Une ville européenne est habitée par environ 2000 habitants. Aux Etats-Unis, c'est 5000 habitants.

Il faut que les habitants d'une ville soient véritablement agglomérés.

La ville a vraiment acquis depuis deux siècles des lettres de noblesse, elle est devenue l'élément essentiel de la culture, de la modernité et du développement humain. Il y a aujourd'hui une césure très nette entre un monde urbain qui symbolise la modernité et un monde rural qui symbolise le passé. Pour presque 90% des français, la modernité et la culture est quelque chose qui appartient au monde urbain.

Il y a donc eu une modification des images au cours de ces deux derniers siècles. La ville représente le dynamisme et la campagne représente l'immobilisme. La ville séduit toute une catégorie de gens mais va aussi effrayer par son aspect hostile.

L'univers urbain a été sans arrêt pensée, la ville est constament l'objet d'une réflexion en terme d'urbanisme, d'architecture, etc... L'espace rural est en revanche très peu pensé et il y a donc une sorte de déficit qui s'apparente à une forme de dédain.

Chapitre I- La ville en 1850

I- La «walking city»

Les villes peuvent être parcourues à pieds, elles sont petites.

A- L'espace restraint des villes

Une ville a un espace défini par ce que peut faire un piéton en une journée. Cela correspond à un diamètre d'environ 6 kilomètres. Par exemple, Londres en 1850 n'excède pas 8 kilomètres. Certaines villes sont beaucoup plus petites comme par exemple Vienne qui ne dépasse pas 2 kilomètres.

La notion de ville au milieu du XIX° se qualifie par leur petite taille.

Si ces villes sont si petites c'est parce qu'elles sont entourées de murailles, de remparts. La ville de 1850 correspond à la ville de 1050. En 800 ans, les villes n'ont pas évolué, la conception moyen-âgeuse des villes perdure. Ceux qui habitent à l'intérieur des murailles, dans la ville, doivent payer les taxes. Certains se sont établis à l'extérieur des murailles pour ne pas payer l'impôt. On appelle les endroits où se sont installés ces personnes les «faux» ce qui va donner naissance à «faubourg». C'est le même phénomène qui a également donner naissance au mot «banlieue».

La vraie ville européenne est en réalité le périmètre qui s'étend de 2 jusqu'à 3 kilomètres autour du cœur de la ville. Les alentours sont les périphéries.

Jusqu'en 1850, si on veut étendre la ville, il faut étendre la muraille, c'est à dire démolir la première pour en refaire une. Cette façon de gérer l'espace urbain va perdurer

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