Unité, disparité et rivalité au Moyen Orient

EXPOSE pmo :

Unité, disparité et rivalité au Moyen Orient

INTRO :

I/ « Etat des lieux » : Le Proche et Moyen Orient constituent une région formée de mosaïques et dans laquelle sont présentes d’importantes ressources naturelles.

Effectivement, dans cette première partie, nous allons exposer les différentes mosaïques formant cette région, qui peuvent être perçues comme des sources d’unité, mais aussi de disparité.

L’idée de disparité est néanmoins bien plus appropriée lorsque l’on évoque les ressources naturelles.

A/ Le proche et moyen orient constituent une mosaïque ethnique

Le proche et moyen orient constituent une mosaïque ethnique, culturelle et religieuse.

Un grand nombre de peuples vivent dans la région mais 3 sont dominants :

• Les arabes : 200 millions, soit environ 2/3 des hab de la region. 13 des 16 pays de la region (territoires palestiniens inclus) sont arabes
• Les turcs : environ 60 millions
• Les perses : environ 65 million

Il convient aussi d’ajouter une multitude d’autres peuples comme les kurdes qui sont 25 à 30 milllions et qui constituent la 4e composante ethnique régionale qui est présente dans 4 états mais sans Etat propre alors que les européens leur avaient promis la création d’un Etat après la WW1

Enfin, les juifs rpz 5.5 millions de oersonnes, principalement en Palestine du ft de l’immigration d’apres 1945

Cette diversité ethnique est à l’origine de conflits ds pls états dont les frontières ont été tracées sans tenir compte des spécificités ethniques  de chaque région.

Ainsi, la création d’Israel proclamée par Ben Gourion, le 14 mai 1948 en Palestine , un territoire aux 2/3 peuplés de Palestiniens, mène a de nombreuses guerres et à une guerre civile.

De même, le peuple kurde est reparti entre plusieurs états (Turquie, iran, Irak et Syrie) créant des minorités nationales importantes et souvent réprimées (ex massacres dans l’irak de saddam hussein entre mars et sept 1988 : 180 000 morts et bombardement au gaz chimique de la villa d’Halabja en mars 1988)

Par ailleurs, certains états ont une population majoritairement étrangère : palestiniens en jordanie, travailleurs immigrés dans les pétromonarchies*, d’où une cohésion nationale fragile.

Cette mosaïque ethnique se double par ailleurs d’une mosaïque linguistique, culturelle et religieuse.

        Ainsi, cette mosaïque ethnique constitue un double enjeu : c’est-à-dire que nous constatons une certaine disparité dans la mesure où les différentes ethnies ne sont pas en nombre égal, et dans la mesure ou la multiplicité de celles-ci pose parfois le problème de fragilisation de la cohésion nationales. Mais nous constatons également une certaine union, certaines ethnies formant ainsi des diasporas dans des territoires qui ne sont pas le leur..

B/ Le PMO sont une mosaïque religieuse et culturelle.

        Le PMO sont aussi une mosaïque religieuse car on y trouve la présence des 3 monothéismes.

        La religion majoritaire est l’islam. Les musulmans sont divisés en sunnites* majoritaires (90%) et chiites minoritaires (10% et majoritaires en iran et irak)

Sunnisme : courant majoritaire de l’islam réunissant environ 90% de la communauté musulmane. Les sunnites sont fidèles aux principes de la Sunna (le recueil des préceptes tirés des pratiques du Prophète Mahomet), et ont recueilli comme successeurs du Prophète Mahomet les 4 premiers califes, puis les Omeyyades et les Abbassides.

Chiisme : courant minoritaire de l’Islam représentant environ 10 pourcent de la communauté musulmane. Le chiisme se compose de l’ensemble des communautés qui estiment que le califat – la succession du Prophète – aurait du revenir au cousin et au gendre de Mahomet : Ali, et à sa descendance . Ce courant se subdivise en de nombreuses obédiences (ex : druzes, alaouites)

        Le judaïsme est essentiellement présent en Israel ou 81% de la population est juive, mais il existe des communautés juives dans d’autres pays tels que la Turquie ou l’Iran.

        Les chrétiens (environ 13 millions) sont répartis en communauté dans divers Etats. Certains reconnaissent l’autorité de Rome, d’autres forment des Eglises autonomes (ex : les Coptes d’Egypte).

        La région compte aussi plusieurs lieux saints comme Jérusalem, ville 3 fois sainte, Médine et la Mecque pour les musulmans, et Qom, Nadjaf et Karbala pour les chiites particulièrement.

        Après avoir exposé ces données, force est de constater que la culture et la religion apparaissent comme des facteurs d’union, dans la mesure où certaines religions et cultures partagent des territoires. Effectivement, certains individus doivent probablement s’être rencontrés par le biais de la religion, alors qu’ils ne se seraient pas côtoyés en temps normal (provenant d’horizons géographiques et/ou sociaux bien distincts)        

Cependant, nous savons qu’en parallèle, la religion est source de différents conflits ; mais nous nous intéresserons à ce phénomène (d’ailleurs beaucoup plus long et complexe à démontrer) dans la suite de l’exposé.

Pour l’instant, il s’agit d’exposer les différentes ressources dont dispose la région ; et de souligner les problèmes que ces dernières posent (bien qu’elles soient parfois source de richesses)

        C/ Le proche et moyen orient constitue un espace géostratégique majeur grâce à ses richesses, réparties dans la région.

        Le moyen orient est la principale région productrice de pétrole au monde, avec en 2012, la moitié des ressources de pétrole prouvées et 45% de celles en gaz. Elle représente aussi 1/3 de la production mondiale de pétrole et 1/5 de celle de gaz. Par ailleurs, selon l’OPEP, l’Arabie Saoudite disposerait en 2013, de plus de 22% des réserves mondiales de pétrole connues, suivi de l’Iran (13%), et de l’Irak (11%)

Certes, l’accès au gisement et le contrôle des approvisionnements et du commerce d’hydrocarbures composent un facteur de richesse, mais cela compose donc aussi un facteur de creusement des inégalités entre les pays producteurs qui ont fondé leur développement sur cette manne (ex : pétromonarchies du Golfe), et les pays qui en sont dépourvus.

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