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Nationalisation Des Biens De L'église

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Par   •  30 Mars 2015  •  2 154 Mots (9 Pages)  •  980 Vues

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PLAN

Introduction

I) Une nationalisation pour rembourser la dette publique Naissance d'une église nouvelle

A) La dette publique sous l’Ancien Régime

B) L'église sous l'Ancien Régime

II) Les acteurs

A) Les partisans à la séparation des biens de l'église

B) Les opposants à la séparation des biens de l'église

III) Les Conséquences découlant du pouvoir révolutionnaire

A) Economiques

B) Politiques

Conclusion

Sources

Introduction

La monarchie absolue est un pouvoir qui n'est ni désigné, ni contrôlé. Le Roi de France l’est par la grâce de Dieu et tient son pouvoir de cette grâce

Religion d’état dans une monarchie absolue de droit divin et ordre privilégié sous l’Ancien Régime, l’Église catholique est profondément contestée par la nation révolutionnaire à partir de 1789

La banqueroute de l’État monarchique à la fin du XVIIIe siècle se prolonge par la banqueroute révolutionnaire

En effet, sous l’Ancien régime, la nécessité de recourir à la dette, se développe surtout à l’occasion d’opérations de guerre.

Le pays est exsangue, les caisses de la France sont vides.

Le clergé est un ordre riche, par la possession d'une immense fortune terrienne: environ 10% du sol français. Ces propriétés rapportent. De même, il a un grand patrimoine foncier en ville, les couvents, par exemple. De plus, le clergé perçoit la dîme, qui du 1/10 à l'origine, est passé à 1/13 environ, et qui est perçue sur les paysans

Nous nous demanderons donc pourquoi et comment s’est produite puis a pris fin cette rupture entre la nation et l’Église

Nous décrirons la situation initiale de l’Église sous l’Ancien Régime, ainsi que la situation économique de la France, présenterons les révolutionnaires désireux de créer une Église nationale et les ecclésiastiques farouchement opposés à toute atteinte à leurs privilèges, puis nous verrons comment s’est produite la rupture

I)L'église catholique et la Révolution

A) L'église sous l'ancien régime

L’Église catholique exerce un pouvoir énorme sur la société:

Religion d’état: monarchie absolue de droit divin, roi sacré à Reims

Pas de liberté religieuse

L’Église catholique est riche :

- Dîme payée par les paysans

- Immenses propriétés appartenant à l’Église.

L’Église catholique est populaire :

- Foi partagée par l’immense majorité des français ; pas de remise en cause de la religion dans les cahiers de doléances

- Les églises sont des lieux de vie quotidienne

- La contestation des croyances par les philosophes des Lumières ne concerne qu’une minorité instruite

L’Église catholique est :

- un ordre privilégié

- 1er ordre du royaume; pas d’impôts

- dispose d’un tiers des voix dans le règlement traditionnel des états généraux

Haut clergé : privilège de la noblesse

B) Situation économique de la France sous l’Ancien Régime

Les recettes fiscales ne parvenant pas à couvrir les besoins croissants de la monarchie, le roi doit s’endetter, au point qu’à la fin de l’Ancien Régime les intérêts de la dette représentent la moitié des dépenses de l’État.

À partir de 1789, l’assemblée approuve chaque année les recettes et les dépenses.

Les députés du Tiers-État aux États généraux remettent en cause la société d’ordres et la monarchie absolue de droit divin

En juin 1789, en se proclamant Assemblée Nationale, les députés du Tiers-État contestent la division de la société en trois ordres le Clergé, la Noblesse et le Tiers Etat, et affirment les principes de l’égalité des droits des individus.

Ils remettent en cause les privilèges du clergé en tant qu’Ordre dans la société.

La suppression de la dîme lors de la nuit du 4 août est une conséquence de la suppression des privilèges.

Lors du serment du jeu de Paume, les députés du tiers-État proclament le principe de la souveraineté nationale en se déclarant investis de la mission de donner à la France une constitution. Le droit divin n’est plus reconnu.

La nationalisation des biens du clergé entraîne une réforme profonde de l’Église.

La Nationalisation des biens du clergé est décidée en 1789 par l’Assemblée Constituante afin de résoudre les problèmes financiers de l’état.

C’est désormais l’état qui doit salarier les membres du clergé, qui deviennent des fonctionnaires, dont le statut est défini dans la constitution civile du clergé, à laquelle des prêtres doivent prêter serment de fidélité.

Les Prêtres et les évêques sont élus par la nation : on peut parler d’une Église nationale.

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (26 août 1789), en affirmant la liberté d’opinion et d’expression, réduit la foi catholique à une croyance parmi d’autres.

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