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Montpellier : Intégrer la périphérie en vue d’un développement spatiale et d’une intégration urbaine.

Étude de cas : Montpellier : Intégrer la périphérie en vue d’un développement spatiale et d’une intégration urbaine.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2019  •  Étude de cas  •  2 155 Mots (9 Pages)  •  564 Vues

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          Montpellier est ville provinciale, riche d’une bourgeoisie vivant du commerce, des emplois publics et de ses rentes viticoles. Elle a dans un premier temps, conquis le statut de capitale régionale, puis celui, plus économiquement fondé, de technopoles au cœur des années 80. Nourrie par les courants migratoires, elle s’est installée dans la croissance jusqu’à acquérir peu à peu le rang de « métropole », en confirmant son rang de 7e ville française. Montpellier détient une place importante au sein de la région Occitanie avec ses 279 845 habitants dans la commune au dernier recensement en 2014 selon l’Insee (1). Inscrite dans une logique de développement urbain, la ville s’étend sous une logique de renouvellement et d’intégration, qui lui vaut aujourd’hui une importante dynamique. C’est sous une dynamique urbanistique que la ville de Montpellier se développe devenant la ville de demain. Montpellier connait l’une des plus fortes croissances économiques et démographiques du pays dû à son cadre de vie, sa vie culturelle et son climat méditerranée depuis les années 1990. Forte de son attractivité, qui lui aura value d’être retenue par la New York Times parmi les quarante cinq sites du monde à visiter au cours de l’année 2012, Montpellier est la ville française qui compte le plus d’étudiants par rapport à sa population.  Construite autour de son centre-ville, il s’agit aujourd’hui d’intégrer la périphérie en vue d’un développement spatiale et d’une intégration urbaine. Cette dichotomie entre le centre et la périphérie fait de Montpellier une ville diversifiée en termes de démographie et de catégories socio-professionnelles.

I/ Un centre dynamique pour les étudiants et les jeunes.

  1. Montpellier, un technopôle dynamique

Comptant le plus grand nombre d’étudiants en France, après Poitiers, Montpellier s’impose comme un pôle de recherche et d’innovation bénéficiant d’une main d’œuvre qualifiée. Très présents sur le territoire, les étudiants représentaient 55% au dernier recensement. Nous pouvons illustrer ce résultat d’après notre carte de la Classification à Ascendante Hiérarchique où la part des étudiants est la population la plus représentée. Pour effectuer cette carte nous avons utilisé les données des contributions des observations. Cela nous semblait plus cohérent en vue de montrer le clivage entre les données les plus importantes et les données les plus faibles.  

  1. [pic 1]

C’est alors que nous obtenons une carte montrant une dichotomie entre d’une part une population relativement jeune, étudiante et active, et d’autre part une population plus âgée, vieillissante et peu dynamique. En effet, la principale fonction de l’ACP est de mettre en évidence la corrélation concernant la répartition des différentes catégories socio-professionnelles et de la démographie. Ici, il semble alors évident de différencier une population jeune et étudiante avec une population retraité et vieillissante. Ces deux variables (jeunes et retraités) représentent une forte corrélation négative où la population plus âgée se trouve en périphérie plutôt que la population jeune dans le centre-ville, là où le dynamisme est le plus important. En effet, on remarque que la principale population Montpelliéraine correspond aux étudiants. Il faut dire qu’avec 71 300 étudiants pour 400 000 habitants, soit 1 étudiant sur 6, Montpellier se place comme la seconde unité urbaine la plus étudiante de France. D’après notre carte ci-dessus, la population jeune et étudiante âgée entre 18 et 24 ans se situe principalement dans le centre-ville de Montpellier, ainsi que les quartiers de la première couronne. Ces quartiers fortement représentatifs de la population étudiante correspondent aux quartiers Centre-ville, ainsi que le quartier Hôpitaux-Facultés.

Par ailleurs, notre ACP montre que notre première variable représente 38% de l’information statistique, il s’agit majoritairement de la population jeune et étudiante. Or, nous pouvons dire qu’en moyenne les étudiants représentent 38% de la population communale Montpelliéraine, d’après nos données. Ainsi, il nous a paru intéressant de faire une carte représentant la variable F1. D’après cette carte, nous remarquons que la répartition de la population jeune correspond à une ceinture Nord Sud-Est. Plus généralement, il s’agit d’un clivage est/ouest où la concentration d’étudiant se situe majoritairement dans le centre-ville tout en s’étendant sur le reste du territoire. Pour autant, cette population reste concentrique autour du centre créant une frontière avec l’ouest et donc avec le reste de la population. [pic 2]

 

D’après cette carte, nous observons une forte présence étudiante au sein de Montpellier créant une forte dichotomie avec la périphérie où se trouve principalement des ménages ou des populations inactives. La population jeune et étudiante, de part sa puissance, efface le reste de la population qui peine alors à s’imposer face à un centre fortement dynamique. Notre carte montre que la concentration de la jeunesse montpelliéraine se situe principalement dans le quartier Hôpitaux-Facultés où se trouve 25980 habitants. Ainsi, nous pouvons dire que Montpellier est essentiellement une ville étudiante qui se développe.

Par ailleurs, nous avons effectué un diagramme représentatif la répartition démographique de Montpellier selon les catégories socio professionnelles. Ce diagramme nous informe que nous trouvons un très fort taux d’étudiant, il s’agit de la plus grande part de la population. Parallèlement, la population la moins présente correspond aux agriculteurs et aux retraités. Nous ne pouvons dire que Montpellier est une ville plurielle concernant sa population. Dès lors, nous pouvons définir Montpellier comme un technopôle, très attractif pour les étudiants français et étrangers et par la suite une ville permettant une évolution professionnelle pour les jeunes actifs. En effet, c’est une ville où l’on trouve un nombre conséquent de cadres et de professions intermédiaires, ainsi que d’employés.

[pic 3]

  1. La forte attractivité de Montpellier

Comme nous avons pu le voir précédemment, la démographie de Montpellier est fortement influencée par une population jeune. En effet, nos trois premières variables relatives à cette population représentent à elles-trois 74.75% de la population.

Notre variable F1 représente pour une majorité les étudiants, et notre variable F2 représente les cadres et les professions intermédiaires. En effet, à travers notre information statistique, F1 comporte une population principalement étudiante pour 13.03% ainsi qu’une population âgée entre 18 et 24 ans pour 14.49%. En parallèle, la variable F2 comporte 14% de cadres et 15% de professions intermédiaires. La variable F3 est également extrêmement représentative puisqu’elle correspond pour 19.8% d’employés, avec une population âgée entre 25 et 39 ans pour 34.9%, il s’agit de jeunes actifs. [pic 4]

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