Les Campagnes francaises
Dissertations Gratuits : Les Campagnes francaises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amber • 13 Avril 2013 • 1 223 Mots (5 Pages) • 732 Vues
LES CAMPAGNES FRANCAISES
I / La question de l’agriculture
Cette question tourne autour de la révolution agricole qui n’a pas vraiment eu lieu mais plutôt à des évolutions petites.
A) Les cadres généraux
C’est d’abord la seigneurie. La plupart des terres du royaume sont soumises à un seigneur, avec une seigneurie plus présente dans le Nord que dans le Sud. La propriété paysanne est relativement importante dans ce cadre puisque la seigneurie s’organise avec deux types de terres : la réserve et des petites propriétés, les tenures, tenues par des tenanciers. Ces tenanciers doivent une redevance au seigneur : le cens (en argent ou en nature), le champart (souvent en nature), la corvée, les lots et ventes (impôt sur les mutations).
Ce monde est géré par la communauté villageoise.
Il est d’abord rythmé par les saisons, les climats. Les productions vont être tributaires du climat. Les accidents climatiques restent importants : les cultures sont relativement sensibles au climat. Le froid est problématique car il va avoir un impact sur la consommation et sur la santé : il est moins embêtant qu’un printemps pluvieux, qu’un été pourri.
Il y a aussi l’outillage qui est assez rudimentaire au XVIIIe siècle. Il est généralement en bois et en métal, mais il y a aussi un outillage adapté à certaines terres : charrues. Dans les terres plus pauvres, il suffit d’avoir un araire. Les techniques sont aussi fondées sur l’assolement (cf. CM).
B) Une agriculture en mouvement
D’abord il y a une évolution des mentalités, avec l’apparition et la prise importance de la physiocratie (volonté d’augmenter la production, d’améliorer les rendements etc.). L’autre élément qui va faire évoluer l’agriculture est la hausse des prix, qui va pousser une agriculture de plus en plus capitaliste à augmenter sa productivité.
D’abord, on a une extension des cultures qui se fait par défrichements (avantages fiscaux sont mis à ces défrichements). On atteint l’extension maximale des terres arables. Ces défrichements se font pour avoir plus d’espaces de cultures, et on défriche pour planter des cultures à rendement important : par exemple, la viticulture se développe énormément. Elle se fait aussi par un remembrement qui rend les exploitations plus cohérentes (on va pouvoir avoir une meilleure emprise sur les exploitations).
Enfin, on a un recul de la jachère, qui se fait sur l’impulsion de la physiocratie. On voit s’élaborer des théories qu’il faut les remplacer par des prairies artificielles (ce qui favorise alors l’élevage). On voit alors se développer les plantes fourragères. Les dessolements sont assez difficiles car ils sont en dehors du contrat prévu.
C) La réalité des changements de l’agriculture
Déjà, au sujet de la productivité. C’est la productivité du travail et non des sols que l’on voit augmenter. On a des labours plus rapides, de par des champs plus vastes, mieux regroupés, etc. Ce regroupement des terres permet d’optimiser les choix de cultures. On voit une certaine évolution des cultures dont les rendements sont rendus plus importants.
Les progrès cumulatifs font que la production augmente parfois de façon considérable.
Aussi, on a des cultures nouvelles et une progression de l’élevage. Avec les réflexions sur le recul de la jachère, on pousse le développement des plantes fourragères qui permettent le développement de l’élevage avec certaines régions de véritables spécialisations dans l’élevage (pays de l’Ouest et zones montagneuses). Le bassin parisien se spécialise dans la culture céréalière.
Les nouvelles cultures sont aussi la culture du maïs, qui va se développer, la culture de la pomme de terre (qui fournit une production importante et qui connait une croissance spectaculaire après 1765).
Produire plus, c’est aussi vendre plus. On voit les débouchés de productions agricoles s’étendent. De façon générale, l’agriculture s’insère
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