Le Système Politique De L'Italie

Présentations des institutions :

-La Constitution italienne actuelle a été promulguée le 27 décembre 1947, elle est dite de la Ire République, car elle fait suite au référendum du 2 juin 1946, au cours duquel les Italiens se sont prononcés entre le Royaume et la République et ont élu l'Assemblée constituante qui l'a rédigée et votée.

Les fondements juridiques :

-L'article 92 de la Constitution énonce que le gouvernement se compose du président du conseil et des ministres, qui, ensemble, forment le conseil des ministres. 



-L'article 95-3 dispose que : « La loi pourvoit à l'organisation de la présidence du conseil et fixe le nombre, les attributions et l'organisation des ministères. » 


-Le gouvernement se compose de ministres, de ministres sans portefeuille, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas d'autorité sur un ministère mais sur un département de la présidence du Conseil, de vice-ministres et de secrétaires d'État. Il est nommé par le président de la République, sur proposition du président du Conseil. Depuis une loi de 2001, réformée partiellement en 2008, le gouvernement comprend treize ministères. Il est en outre possible de nommer un ou plusieurs vice-président(s) du Conseil, qui ont la faculté de détenir également un poste ministériel.

Avant d'entrer en fonction, le gouvernement doit obtenir la confiance des deux chambres du Parlement, qui ont le pouvoir de le renverser par l'adoption d'une motion de censure.

-Les ministères sont les suivants :

- affaires étrangères, intérieur, justice, défense, économie et finances, activités productives, communications, politique agricole et forestière, environnement et aménagement du territoire, infrastructures et transports, travail et politiques sociales, santé, éducation, culture.

L’Italie est une république parlementaire bicamérale (système d'organisation politique qui divise le Parlement en deux chambres distinctes, une chambre haute, en France l’assemblée nationale et une chambre basse, en France le Sénat.) Ce système a pour but de modérer l'action de la Chambre basse, élue au suffrage direct et représentant donc directement le peuple, en soumettant toutes ses décisions à l'examen de la Chambre haute, élue généralement au suffrage indirect et représentant souvent des départements, des régions ou des états.

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