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La naissance du fascisme en Italie

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Par   •  7 Février 2014  •  Fiche de lecture  •  1 780 Mots (8 Pages)  •  760 Vues

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La naissance du fascisme en Italie

Au pouvoir à partir de 1922, Mussolini crée une dictature d’un type nouveau, le fascisme qui s’oppose à la fois au communisme et au libéralisme.

I La crise d’après guerre, terreau du fascisme

Les nationalistes parlent de victoire mutilée car près de 700 000 italiens ont trouvé la mort sans que toutes les terres irrédentes soit acquises. La crise morale est profonde chez les anciens combattants.

La reconversion de l’économie est difficile, les productions industrielles et agricoles ont baissé.

La démobilisation crée un chômage important, l’inflation touche les classes moyennes et ouvrières et l’agitation sociale s’amplifie :

- Dans les campagnes, les paysans sans terre occupent les grands domaines

- Dans les villes industrielles du nord, des émeutes de la faim et des grèves éclatent avec occupation d’usine et conseil ouvriers sur le modèle bolchevik.

L’attentisme du gouvernement pousse les classes possédantes vers les mouvements fascistes.

II La conquête du pouvoir par les fascistes

Benito Mussolini (1883, 1945) cf. biographie : crée les faisceaux de combat en 1919 qui regroupe les anciens combattants. Le programme est républicain, anticapitaliste et surtout nationaliste. Il rassemble ouvriers et bourgeois. En 1921, il fonde le PNF (Parti National Fasciste).

Groupuscule en 1919, il devient un parti puissant en 1922 qui terrorise par ses méthodes violentes (chemises noires) avec la complicité des forces de l’ordre qui ferment souvent les yeux.

Le 29 octobre 1922, 30 000 chemises noires marchent sur Rome. Le roi Victor Emmanuel III nomme Mussolini au poste de premier ministre en espérant ainsi un retour à l’ordre.

III L’installation de la dictature fasciste

De 1922 à 1924, Mussolini gouverne avec prudence. Les ministres fascistes sont minoritaires, le multipartisme est maintenu.

Le 10juin 1924 le député Matteotti dénonce les pratiques électorales frauduleuses. Il est enlevé et assassiné par les fascistes. Début 1925 Mussolini instaure la dictature.

Les lois fascistissimes de 1925 organisent la dictature : Mussolini, le duce (le guide) cumule tous les pouvoirs et fait l’objet d’un culte de la personnalité. Le PNF devient parti unique, l’OVRA (police politique) pourchasse les opposants. La société est encadré des le plus jeune âge (Balilla).

La propagande envahi les écoles, les arts, la presse … Les relations avec le Vatican sont normalisés avec la signature des accords du Latran en 1929.

L’Allemagne nazie 1933, 1939

La crise de 1929 a permis aux nazis de devenir la première force politique en Allemagne. Hitler (1889, 1945) au pouvoir le 30 janvier 1933 peut alors appliquer le programme énoncé dans Mein Kampf en 1925 : Ein Reich, Ein Volk, Ein Führer (un état, un peuple, un chef).

I L’installation de la dictature

Hitler n’éprouve que du mépris pour les théories libérales et démocratiques. IL est convaincu que les hommes sont inégaux et que l’état doit être régit par le principe du chef.

Le 1er février 1933 le Reichstag est dissout et incendié le 23, ce qui permet d’éliminer les communistes accusés du crime.

Au législatives du 5 mars, le NSDAP obtient 44% des suffrages. Hitler se fait voter les pleins pouvoirs le 23 mars.

La fonction publique est épurée et les opposants éliminés. Les premiers camps de concentration sont crées. Le 14 juillet, le NSDAP est parti unique.

Le 30 juin 1934 lors de la nuit des longs couteaux les SS assassinent les SA, le parti est épuré.

Le 2 aout 1934 le président Hindenburg meurt et Hitler prend le titre de Reich führer et devient le chef absolu du 3ème Reich. Il s’appui sur la Gestapo, police politique commandée par Himmler.

II Racisme et Pan germanisme

Pour les nazis, le peuple (volk) est fondé sur le sang et les races sont inégales, la race des aryens est la race supérieure et les races inférieures doivent être éliminées.

Des mesures racistes encouragent la natalité des aryens et organise une politique antisémite avec le boycott des magasins juifs en 1933, les lois de Nuremberg en 1935 et la nuit de cristal (pogrom du 9 novembre 1938).

Le pangermanisme guide la politique extérieur d’Hitler. Il veut rassembler le volk, c'est-à-dire toutes les populations de sang germanique dans un seul état et créer ainsi la « grande Allemagne », dominant en Europe de l’est, un « espace vital », zone d’autosuffisance et de colonisation pour la « race des seigneurs ».

III Une économie et une société mobilisées au service de la guerre

L’économie est planifiée : Les plans sont 4 ans et toutes les entreprises doivent s’y soumettre. Le réarmement commence en 1935.

A l’école ou dans les jeunesses hitlériennes, les enfants sont endoctrinés. La population est étroitement surveillée jusque dans les loisirs. Bien que le niveau de vie reste bas et que la durée du travail s’allonge, la majorité des allemends accepte le régime.

La reprise de la production, le recul du chômage par les programmes de grands travaux, le réarmement et le rétablissement du service militaire participent au redressement de l’Allemagne qui devient le seconde puissance industrielle mondiale en 1939.

L’URSS de Staline (1928, 1941)

En 1928, Staline secrétaire général du parti communiste depuis 1922, abandonne la NEP pour construire le socialisme dans un seul pays. La collectivisation et l’industrialisation à marche forcée bouleversent les structures sociales. Le régime brise toute résistance et confirme son totalitarisme.

I « A toute vapeur dans la voie de l’industrialisation vers le socialisme »

Staline, 1929.

La planification : le Gosplan, un organisme central élabore un plan quinquennal, dont la réalisation est

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